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Témoignage - Béatrice est restée fidèle au Kia Niro en passant de l’hybride au modèle rechargeable

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Kia Niro hybride rechargeable
Kia Niro hybride rechargeable

Le Kia Niro est une des rares voitures à exister simultanément en hybride simple, hybride rechargeable, et 100 % électrique. De quoi s’amuser à penser qu’ils représentent autant de niveaux à franchir dans le jeu de la mobilité durable. Pour exemple, Béatrice est passée du level hybride à celui de l’hybride rechargeable. Elle nous explique cependant pourquoi elle ne compte pas aller à l’étape du 100 % électrique.

Deux générations de Niro

Dès 2016, nous nous attendions à voir débarquer en France le SUV Niro en hybride simple et hybride rechargeable, et espérions que l’idée alors émise par Kia d’une déclinaison 100 % électrique aboutirait. C’est ce que nous avons ensuite pu constater en nous rendant à l’automne 2018 à l’inauguration de la concession de Paris – Grande Armée dédiée exclusivement à l’électromobilité.

Kia est affilié au groupe coréen Hyundai qui a également proposé les trois architectures sur la berline Ioniq dont l’efficience n’est plus à démontrer. Kona, Ioniq 5, EV6, EV9, etc. : En misant au bon moment avec des offres électrifiées alléchantes, performantes et très bien équipées, les 2 marques sont portées dans l’Hexagone par une progression qu’aimeraient bien aussi connaître nombre d’autres constructeurs. Imaginez un peu s’il y avait en plus des citadines rechargeables au catalogue.

La nouvelle génération du Niro est disponible depuis l’année dernière. Petite coquetterie possible avec les finitions supérieures, cette pièce de carrosserie d’une autre couleur qui le fait remarquer dans la circulation. C’est d’ailleurs ainsi que se présente le Kia Niro hybride rechargeable de Béatrice : bleu minéral métallisé avec montant arrière noir ébène.

De la Toyota Auris au Kia Niro

La professeure-documentaliste au lycée hôtelier de la Guerche-de-Bretagne, en Ille-et-Vilaine, roule en voiture hybride depuis déjà plusieurs années, d’abord avec une Toyota Auris : « C’est prioritairement pour des raisons environnementales. Je pratique la marche et le vélo. Je sais ce que c’est que d’être dépassée par une voiture thermique, surtout en côte ».

Notre interlocutrice a ensuite adopté le Kia Niro hybride dont elle a eu deux exemplaires : « J’avais déjà noté des différences entre l’Auris et le Niro. Par exemple au sujet du déclenchement du moteur thermique qui n’intervenait pas aux mêmes endroits sur mon parcours. J’ai aussi pu constater des améliorations sur le deuxième Niro hybride. En particulier la possibilité de rouler jusqu’à 80 km/h à l’électrique en opérant avec doigté ».

Béatrice conduit de façon réfléchie : « Avec l’hybride simple, je me posais beaucoup de questions pour savoir quand il était plus judicieux que j’exploite les capacités de fonctionnement à l’électricité plutôt qu’à l’essence ».

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De l’hybride à l’hybride rechargeable

« J’avais reçu mon deuxième Kia Niro hybride, en LOA, tout juste après le premier confinement pour raison de Covid. C’était en mai 2020. Je l’ai conservé deux ans et demi », se rappelle l’automobiliste bretonne. Elle roule depuis janvier 2023 avec le Kia Niro de nouvelle génération, cette fois-ci avec une architecture hybride rechargeable.

Il lui permet presque de parcourir entièrement à l’électrique ses 70 kilomètres quotidiens pour ses trajets domicile-travail : « Je n’ai réussi que deux fois à effectuer l’aller-retour complet sans déclencher le moteur essence. J’évalue l’autonomie sur la batterie à environ 65 km ». Cette performance est aussi le fruit d’une habitude : « Quand le prix de l’essence a flambé, j’ai abandonné les voies rapides. Ce qui me fait gagner 6 kilomètres ».

Son exemplaire de Niro PHEV était un modèle d’exposition : « Il avait environ 1 000 km quand je l’ai reçu ». Cinq mois plus tard, le compteur affiche déjà 11 200 km. Notre interlocutrice ne trouve rien à reprocher à son nouveau véhicule : « Il est silencieux et très agréable à conduire ».

Avoir le choix entre deux énergies

Depuis janvier dernier, Béatrice connait la satisfaction de ne pas passer souvent par une station-service. Elle aimerait cependant bien pouvoir bénéficier de quelques kilomètres supplémentaires sur la batterie, afin de ne pas avoir à utiliser un peu chaque jour le bloc thermique. Alors pourquoi ne pas passer au Kia Niro électrique ou à un autre modèle disponible sur le marché ?

« Je tiens à avoir toujours le choix entre deux énergies. La bi-motorisation me laisse jusqu’au dernier moment la possibilité de passer à l’une ou l’autre ». Des raisons à cela, notre interlocutrice peut en aligner plusieurs.

Déjà en raison d’une expérience plutôt désagréable vécue par son mari avec un Kia e-Soul : « Il a dû effectuer un grand déplacement à Brest et c’était en hiver. Il avait branché sa voiture à l’arrivée, mais la recharge s’était interrompue. Il y a 2-3 ans, la couverture en bornes n’était pas la même. Il lui a fallu effectuer un détour par Morlaix. Mon mari est revenu avec moins de 20 km d’autonomie ».

Cette aventure a eu un impact pour lui : « Il n’a conservé le Kia Soul électrique que pendant un an. Aujourd’hui, il est repassé à l’essence ».

Remontons à 1986

Les mouvements sociaux qui ont créé quelques difficultés d’approvisionnement en carburant il y a quelques mois encore ont conforté Béatrice dans sa décision de passer à l’hybride rechargeable et de ne pas envisager évoluer vers le 100 % électrique.

Cette position affirmée remonte à un événement qui a presque 40 ans : « Fin 1986, il y a eu des grèves chez EDF. J’habitais au 12e étage d’une tour et j’attendais mon troisième enfant. J’en étais à 7 mois et demi de grossesse. Depuis cet épisode, je ne veux plus du tout électrique chez moi, et surtout ne pas dépendre d’un ascenseur. On peut vite devenir vulnérable lors de grèves ».

Ce n’est pas un simple souhait. Notre interlocutrice a vraiment organisé son quotidien autour de la double énergie : « Mon actuelle habitation était au tout électrique pour le chauffage, nous avons fait ajouter un insert. J’ai bien un four électrique, mais la table de cuisson est au gaz. Pour ma voiture, je veux aussi avoir ce choix. Elle ne sera jamais 100 % électrique ».

Recharge

Globalement, le Kia Niro PHEV de Béatrice sera rechargé au domicile. De telle sorte cependant que l’opération soit terminée avant d’aller dormir. Pourquoi ? Par prudence : « Nous avons rencontré un problème avec l’interrupteur mural qui commande la prise à l’extérieur. On avait mis une multiprise et une rallonge. Je pense que cette dernière était trop faible. Le fusible n’a pas claqué. L’interrupteur s’est mis à fonctionner de moins en moins bien ».

Le délai pour régénérer la batterie avec une voiture hybride rechargeable peut souvent correspondre au temps entre le retour au foyer et le moment d’aller se coucher : « Il faut trois heures et 10 minutes pour avoir le plein d’énergie avec le Niro. Je préfère couper avant de monter ». Notre interlocutrice projette de faire installer un système plus sûr.

Sa voiture a déjà connu au moins une borne publique : « Nous étions à la neige au Mont-Dore. Il y avait un point de recharge devant le gîte. C’était pratique. Mon mari s’est aperçu que le tarif était dissuasif au bout d’un moment ».

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L’univers Kia

La professeure-documentaliste est vraiment satisfaite de son troisième Kia Niro : « Je suis très contente d’être passée à l’hybride rechargeable. La voiture correspond à ce que je veux, elle est confortable et spacieuse. Pouvoir faire le plein d’énergie à la maison, c’est pratique ».

Autant de voitures Kia à être passées dans le foyer témoignent aussi d’une satisfaction concernant la marque et la concession : « Je me trouve très bien chez Kia, avec une garantie de 7 ans, et les messages de rappel que j’estime rassurants pour améliorer et fiabiliser le véhicule. La concession de Rennes assure un très bon suivi. Il m’a été proposé une session pour bien utiliser une hybride. Elle s’est déroulée sur une heure de conduite. J’ai apprécié qu’elle soit individualisée, ce qui m’a permis de poser pas mal de questions ».

Avec parfois des réponses qui ont pu l’étonner : « En sortant d’un bourg, on m’a par exemple conseillé d’arriver au plus vite à 80 km/h pour moins consommer au final ».

Notre interlocutrice a constaté que sa voiture séduit et que bien des personnes seraient intéressées par l’hybride rechargeable : « C’est au niveau du prix que ça bute ».

Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Béatrice pour son excellent accueil et son témoignage très intéressant.

Avis de l'auteur

« On peut vite devenir vulnérable lors de grèves » : Cette phrase prononcée par Béatrice lors de notre entretien en direct résonne en moi avec une tonalité particulière. La grève chez EDF en 1986, je ne m'en souviens plus. Mais celle de 1995 dans les transports en commun, si. J'habitais alors à Meaux et travaillais à Paris, dans le neuvième arrondissement. Il m'avait fallu alors prendre chaque jour la voiture sur 25 km pour aller jusque Sevran, puis le vélo sur autant de distance, par le canal de l'Ourcq, en hiver, de nuit, en espérant ne pas faire partie de ceux qui se retrouveraient à l'eau en abordant les ponts sans visibilité ni protection. Même punition, mais dans l'autre sens, le soir. C'est là que je me suis juré de quitter au plus vite la région parisienne et de ne plus dépendre des transports en commun. Ce qui est devenu une réalité en plusieurs étapes avant le passage à l'an 2000, jouant même sur ma vie professionnelle. Je suis alors devenu journaliste, en abandonnant le métier d'informaticien réseau sur gros systèmes Bull. Je comprends donc parfaitement la raison principale qui motive notre interlocutrice à plébisciter l'hybride rechargeable. Je n'aurais pas forcément pensé à un cas comme le sien avant de recueillir ses propos. Ils prouvent une nouvelle fois que de vouloir faire rentrer dans un moule unique tous les automobilistes au nom de la mobilité durable n'est pas le meilleur scénario possible. Chacun est un cas particulier. Seule une pluralité des énergies est crédible pour ne laisser personne au bord du chemin, tout en réduisant efficacement les impacts de nos déplacements sur l'environnement.

Philippe SCHWOERER

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