AccueilArticlesPour Renault, la voiture autonome est un "serpent de mer"

Pour Renault, la voiture autonome est un "serpent de mer"

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L’autonomie complète faisait un temps partie de l’automobile du futur, mais, pour Renault, cela n’arrivera sans doute jamais.

De plus en plus de voix s’élèvent désormais pour mettre en doute l’arrivée un jour d’une voiture entièrement autonome. Il y a quelques jours, nous vous rapportions les déclarations de Li Yunfei, porte-parole de BYD, en marge du Salon de Shanghai, qui affirmait que « s’affranchir de l’être humain est encore très, très loin, et même fondamentalement impossible ». C’est maintenant au tour de Renault, par l’intermédiaire de Gilles Le Borgne, son volubile directeur de l’ingénierie, de lui emboîter le pas lors de la présentation de sa stratégie « Software Defined Vehicle » cette semaine.

En effet, le sujet de la conduite autonome selon lui n’est rien de moins qu’un « serpent de mer » et le constructeur ne va pas le chasser, même si cela faisait partie de ses plans il y a quelques années. Les plans de développement pour la Mégane E-Tech et l’Austral se limiteront donc à un niveau 2+, c’est-à-dire un régulateur de vitesse adaptatif avec maintien dans la voie pouvant ajuster sa vitesse au profil de la route, par exemple dans les courbes et à l’approche des ronds-points.

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Pour Gilles Le Borgne, l’idéal sera le niveau 3, tel que Mercedes a été le premier à atteindre, mais à vitesse autoroutière quand le constructeur allemand se limite à 60 km/h. Cela nécessite toutefois des capacités de calcul coûtant très cher, ce qui se répercutera sur le prix d’achat : « Nous considérons que nous devons avoir des voitures abordables, donc nous dépensons beaucoup moins dans l’automatisation » explique-t-il.

Il y a enfin la question de la responsabilité juridique en cas d’accident, comme on peut le voir actuellement dans les déboires que rencontrent Tesla et Elon Musk. « Pour le niveau 2, la responsabilité est sur l’épaule du conducteur, au niveau 3 le constructeur commence à avoir la responsabilité. Nous apportons une aide sous la responsabilité du conducteur et on veut s’en tenir là », conclue Gilles Le Borgne.

Source : AutoActu.com

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