Omoda 5, un nouveau SUV électrique chinois arrive en Europe

Le groupe chinois Chery prévoit de lancer trois marques en Europe, dont Omoda. Le premier véhicule est l’Omoda 5, proposé en électrique, mais aussi en essence.

Pour venir en Europe, Chery a choisi de proposer de nouvelles marques, plutôt que de venir sous sa propre bannière. Assez logique, puisque le constructeur chinois est l’un des plus prolixes en matière de création (et suppression…) de nouvelles marques. Il y aura donc Omoda, Jaecoo et Exlantix.

Pour Omoda, le démarrage en Europe se fera avec le SUV compact Omoda 5, vendu en Chine en tant que Chery Omoda. Il sera proposé avec un moteur essence (1.5 Turbo), mais il y aura également une version électrique. Annoncée depuis quelques semaines déjà, cette dernière a finalement été présentée au salon de Genève… à Doha. Car cet Omoda 5 a des ambitions très internationales et on le retrouve aussi en Chine, en Asie, en Amérique du Sud.

Clarifions les choses tout de suite, l’Omoda 5 ne semble pas prêt à révolutionner le marché. Avec un style très consensuel aux faux airs de Qashqai pour commencer. Les boucliers sont les seules différences entre thermique et électrique.

S’il a économisé sur les différences à l’extérieur, Chery se paye en revanche de luxe d’un intérieur différent entre la version thermique et électrique… En réalité, et pour être plus exact, Chery a payé un intérieur différent à l’Omoda 5 thermique vendu hors de Chine, moins riche, tandis que la version électrique reprend l’intérieur plus flatteur du modèle chinois…

Par rapport à la photo ci-dessus, la version électrique profite d’une console centrale totalement dégagée, puisque la commande de transmission passe au volant. Les deux écrans sous la même dalle mesurent 12,3 pouces de diagonale (10,25 sur le modèle thermique). Dans les deux cas, on dispose de deux chargeurs sans fil dans la zone avant de la console.

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Autonomie limitée pour une familiale

Avec ses 4,40 m de long, l’Omoda 5 pourrait prétendre à un usage familial. Il reste malgré tout un peu limité par son autonomie et la vitesse de charge. La première batterie de seulement 40 kWh ne permet de parcourir que 300 km en cycle CLTC, soit sans doute autour de 250 km en cycle WLTP… CE qui en fera plutôt un modèle pour usage urbain et péri-urbain, mais pas un voyageur au long cours. La version longue autonomie adopte un pack de 61 kWh et annonce 448 km d’autonomie. Correct, sauf qu’il s’agit ici aussi du cycle CLTC et l’on devrait être sous les 400 km en WLTP.

Pour finir, on retrouve les points critiquables de la plupart des modèles chinois actuels : une puissance de charge limitée à 110 kW, en deçà des standards du segment et un coffre de seulement 360 litres, un peu petit pour ce type de véhicule.

Le prix reste encore inconnu, mais la fourchette estimée serait entre 40 000 et 45 000 euros. Le lancement se ferait initialement en Grande-Bretagne, Espagne, Belgique. La date d’arrivée en France n’est pas précisée pour le moment.