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Essai : nouveau Skoda Enyaq 2025, le SUV électrique pour voyager dans le confort

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Le Skoda Enyaq restylé en profite pour simplifier son style, mais aussi son offre. Il passe entre nos mains.

Lancé en 2020, le Skoda Enyaq est l’une des toutes premières concrétisations électriques du Groupe Volkswagen sur la basse technique MEB. Premier SUV 100 % électrique de la marque tchèque, il a été un succès ! Sur le seul exercice 2024, 68 874 exemplaires ont encore trouvé preneurs, dont 6 158 unités en France. Vaste, confortable, agréable à rouler, le Skoda Enyaq a connu un second souffle en adoptant les derniers composants électriques disponibles sur la banque d’organes mécaniques du Groupe. La mise à jour technique a déjà été effectuée, donc, et l’heure est au coup de fard.

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Pour cette nouvelle mouture, le Skoda Enyaq adopte donc un regard plus intimidant, en reprenant les codes de la signature Modern Solid. Inauguré avec le Skoda Vision 7S Concept, et repris par le tout récent Skoda Elroq, ce langage stylistique se caractérise par un nouveau bandeau lumineux de jour surplombant des optiques conventionnelles. Surtout, le SUV se distingue par sa calandre Crystal Face 2.0, bien moins expressive que la précédente version à grosses lames éclairées. À l’arrière, à l’exception de quelques détails comme le bouclier bicolore, le dessin ne change pas.

Mais le SUV électrique ne se contente pas seulement d’évolutions stylistiques, et s’offre de subtiles retouches aérodynamiques. La calandre, la grille repensée, la lame inférieure, les jantes aéro et les carénages sous la caisse permettent d’améliorer les coefficients de trainée aérodynamique. Ainsi, le Skoda Enyaq affiche un Cx de 0,245 dans sa configuration classique, et de seulement 0,225 en version coupé. Cela représente dans les deux cas un baisse de 0,15. Des valeurs très intéressantes, en particulier pour le coupé, qui fait mieux que certaines berlines. Certes, la surface frontale du SUV est plus importante, mais ces efforts contribuent, c’est mathématique, à maîtriser son SCx, toutefois non communiqué par la marque.

Design du Skoda Enyaq
Design du Skoda Enyaq
Design du Skoda Enyaq

Une autonomie améliorée

Face à la norme WLTP, ces évolutions permettent au Skoda Enyaq de grappiller une vingtaine de kilomètres d’autonomie supplémentaire par rapport à la précédente mouture, techniquement identique. Le SUV culmine alors à 581 km d’autonomie WLTP en version SUV, et à un maximum de 591 km avec le Coupé, tous deux en version 85. Si les bénéfices en matière d’efficience sont là, ceux-ci ont en revanche volé en éclat lors de notre essai sur ses terres natales, où la législation locale impose l’installation de pneus hivers à cette période de l’année. En catégorie C en matière d’économie d’énergie, les gommes Michelin Pilot Alpin 5 SUV de 20 pouces (235/50 à l’avant et 255/45 à l’arrière) apporteraient, selon notre base de donnée, une surconsommation comprise entre 1,5 et 2,0 kWh/100 km par rapport à des pneus été en catégorie A.

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Constat qui se confirme lors de notre essai, avec une consommation fixe à 130 km/h de près de 25 kWh/100 km, quand cette version Enyaq 85 devrait, conditionnel de rigueur, se stabiliser à près de 23,5 kWh/100 km. Même chose avec l’appétit de près de 19 kWh/100 km relevé au terme de notre parcours mixte de plus de 200 km. Ce qui signifie que même dans cette configuration peu favorable, le SUV pourrait assurer plus de 400 km d’autonomie mixte, et près de 310 km sans marge sur autoroute. Dans des conditions plus favorables, le Skoda Enyaq 85 pourrait viser les 440 et 330 km respectivement grâce à sa batterie de 77 kWh de capacité nette. C’est d’ailleurs l’une des nouveautés apportées par ce modèle restylé. Désormais, seule la plus généreuse des batteries est proposée au catalogue, pour alimenter la seule machine arrière de 286 ch pour 545 Nm de couple dans cette version 85. Cependant, le tandem électrique est ici différent et Skoda indique avoir changé de fournisseur de batterie. Installez-vous confortablement, on vous explique.

Toutes les batteries ne se ressemblent pas

Comme toujours, le Groupe Volkswagen ne veut pas mettre tous ses œufs dans le même panier et ‘est rapproché de plusieurs fournisseurs de cellule pour fabriquer ses batteries. Pour rendre la vie des acheteurs plus simple, et éventuellement ne pas avoir à s’expliquer plus longuement sur le sujet, toutes les batteries affichent une capacité nette de 77 kWh. Mais elles diffèrent les unes des autres. Et pour s’en assurer, il suffit de regarder la fiche technique aux lignes recharges rapides.

Car, si ces batteries sont identiques sur le papier (en réalité, certaines comme la SK On ont un peu plus d’énergie que d’autres), elles ne disposent pas des mêmes capacités de recharge rapide. Et, dans le cas de ce SUV, la batterie utilisée, d’origine CATL ou LG Chem, n’affiche qu’un pic de recharge maximal de 135 kW sur les bornes de recharge rapide. Dans sa configuration 85x à transmission intégrale, la batterie LG Chem et visiblement installée pour des raisons techniques, peut aller chercher un pic de 175 kW. Voilà qui peut déjà donner un mal de tête aux clients qui cherchent à comprendre. Mais ces derniers pourraient friser la migraine quand ils découvriront que le Skoda Elroq 85, le petit frère de l’Enyaq, affiche de son côté un pic de 175 kW en configuration propulsion de 286 ch. Soit exactement la même fiche technique que la Volkswagen ID.7, qui embarque la même chaîne de traction.

Les vendeurs pourraient avoir toutes les peines du monde à se justifier auprès des clients curieux. Mais ils pourraient au final indiquer que le temps de recharge est identique, avec 28 minutes pour le 10-80 %. Dans la réalité, nous avons chronométré le temps de recharge en 27 minutes avec ces deux batteries. Et s’il existe un quelconque écart, celui-ci ne serait pas supérieur à une minute. Soit rien de perceptible dans la vie normale d’un automobiliste. Une preuve supplémentaire, si besoin est, que les notions de pic de puissance sont à prendre avec du recul.

Son truc, c’est le confort

Gage d’efficience, la nouvelle machine électrique APP550 déjà apparue l’année dernière sur le train arrière de l’Enyaq, offre aussi un très bon agrément de conduite. Avec un 0-100 km/h annoncé en 6,7 s et un 80-120 km/h chronométré par nos soins en 4,3 s (à 80 % de charge), le SUV assure des performances très correctes. Mais si les chiffres sont là, les sensations sont particulièrement édulcorées dans cet environnement avant tout axé vers le confort.

C’est aussi le cas sur la route, avec un amortissement toujours conciliant, quoique vite submergé par les réglages souples et la masse de près de 2 200 kg avec son conducteur à bord. Un comportement qui peut être atténué avec la suspension Sport de cette version Sportline, qui dispose de quinze réglages différents. Si les réglages sont caricaturaux aux extrêmes, les crans situés entre Normal et Sport (de 9 à 11) offrent les meilleurs compromis.

Seule la consistance de la pédale de frein continue d’être la seule ombre au tableau au chapitre dynamique. Une habitude avec la plateforme MEB, qui se traduit par une pédale spongieuse, qui manque de mordant et qui hésite entre les freinages régénératif et dissipatif. Mais le conducteur peut profiter des palettes derrière le volant pour moduler le freinage régénératif selon quatre modes ou confier la gestion au système automatique, ce dernier étant toutefois un peu trop prudent.

Des prix en baisse pour le Skoda Enyaq

En passant par la case lifting, le Skoda Enyaq gagne en personnalité et en performance aérodynamique. Il pousse alors un peu plus les potentiomètres en matière d’efficience, permettant de mieux profiter des réelles avancées de sa nouvelle chaîne de traction déployée l’année dernière. L’agrément de conduite et les performances sont alors très suffisants, alors que le confort de conduite, associé à une insonorisation impeccable, demeure. Enfin, la dotation est désormais plus riche avec l’arrivée en série du Pack Hiver, de la climatisation tri-zone et du volant chauffant. Il s’équipe aussi de la dernière itération du logiciel embarqué qui offre des graphismes et menus repensés, mais aussi un système de préconditionnement manuel de la batterie.

En version 85, le Skoda Enyaq démarre au prix de 46 270 € en finition Element, et grimpe à 50 820 € en finition haut de gamme Sportive. La version 85x, équipée de deux machines électriques (synchrone à l’arrière, asynchrone à l’avant) pour un total identique de 286 ch, réclame une rallonge de 2 860 €. Dans tous les cas, le Coupé s’affiche à 2 750 € de plus.

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