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L’idée de ce dispositif revient régulièrement sur le devant de la scène. Il figurait parmi les propositions pour la mobilité émises dans le cadre de la Convention citoyenne.
Dans une interview accordée au quotidien Les Echos, le ministre de l’Economie a assuré que la taxation des véhicules en fonction de leur masse n’est pas retenue dans le projet de budget 2021 qui sera présenté lundi prochain, 28 septembre 2020.
« Dans le contexte économique actuel, je ne veux aucune augmentation d’impôt et je veux protéger les emplois industriels, les usines et le pouvoir d’achat des Français », a justifié Bruno Le Maire.
Les partisans de cette mesure y voyaient un moyen de lutter contre la course aux véhicules toujours plus lourds et plus puissants, en particulier les SUV pointés pour ruiner les bénéfices des progrès technologiques sur les émissions des moteurs.
Du côté des détracteurs, la taxation sur le poids était perçue comme injuste, notamment pour les foyers modestes avec plus de 2 enfants. Ils étaient rejoints par les constructeurs sous pression avec le durcissement des contraintes CO2 depuis le début de l’année, la chute de l’activité industrielle pendant le confinement, et la menace de nouvelles restrictions avec le deuxième emballement en France des cas de Covid-19 depuis quelques jours.
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