Neta E : maintenant, les chinois font aussi des sportives électriques !

Le marché chinois compte un nombre incroyable de marques et de modèles. Mais les coupés sont rares, très rares. Dopés par leurs succès sur l’électrique, plusieurs constructeurs comptent investir ce segment. Voici l’une des tous premiers, le Neta E.

Historiquement, le marché chinois est un marché de berlines 4 portes. Les SUV dominent désormais les ventes à plus de 50%. Entre ces deux catégories, il reste bien peu de place pour le reste, et en particulier les coupés ou cabriolets. C’est simple, l’offre n’existe tout simplement pas chez les constructeurs chinois. Quelques un s’y sont essayés par le passé, comme Geely (BEauty Leopard), ou plus récemment Qiantu (K50) et Leapmotor (S01). Aucun n’a rencontré le succès. Pour Qiantu, le K50 a même bien failli mener la start-up à la faillite et Leapmotor n’a réellement démarré qu’avec la T03.

Mais les choses semblent évoluer. Pas forcément du côté du marché pour le moment, mais plusieurs constructeurs sont bien décidés à se doter d’un modèle sportif porteur d’image. Certains ont des ambitions de supercars, comme Hongqi ou Aion, d’autres de sportives un peu plus raisonnables comme SSC, BYD ou Neta.

Avec le Neta E, Hozon Motors n’a pas des ambitions démesurées. Il se présente comme une version coupé de la berline Neta S tout juste commercialisée plus que comme une pure sportive. Il s’agit néanmoins d’un coupé à 2 places long de 4715 mm, large de 1979 mm et haut de 1415 mm. La berline S mesure 4980 / 1980 / 1450 mm. L’empattement est réduit à 2770 mm (2980 mm pour la S). Le tout est habillé de formes qui ne font pas vraiment dans l’originalité.

Deux versions seront proposées au lancement : propulsion de 170 kW avec une autonomie de 560 km, 4 roues motrices de 2 x 170 kW, avec autonomie de 580 km. Une version avec autonomie de 660 km semble envisagée ultérieurement.

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