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L’année 2020 a été compliquée pour Nikola, qui en paie aujourd’hui le prix. Accusé de ne pas disposer des technologies qu’il vante, le constructeur a subi de lourdes pertes. Depuis le début du scandale, les investisseurs sont nombreux à réduire leur participation.
Malgré des ambitions élevées, Nikola a subi des contrecoups sévères en 2020. La marque a affiché des pertes de 320 millions d’euros sur l’ensemble de l’année. De plus, les accusations de fraudes dont elle a fait l’objet ont conduit son PDG à démissionner.
Dès la fin d’année 2020, ces troubles ont eu pour conséquence un retrait de Bosch. Le géant allemand n’a pas vendu l’ensemble de ses parts, mais celles-ci ne sont désormais que de 4,9 %. Il possédait auparavant 6,4 % du petit constructeur spécialisé dans l’hydrogène.
On apprend que c’est maintenant Hanwha Group qui réduit sa participation. Le groupe coréen a confirmé qu’il prévoit de vendre la moitié de ses parts, pour une valeur d’environ 145 millions d’euros. La négociation pourrait déboucher sur une vente de moins de 50 % des actions qu’il possède.
Si elle a lieu, cette vente se fera entre le 9 juin et le 10 décembre. C’est un nouveau revers pour Nikola, dont la crédibilité mise en doute coûte décidément cher. L’accord passé avec General Motors pour produire le pick-up Badger a lui aussi perdu en importance après ces révélations.
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