AccueilBrèvesLucid : une situation financière toujours aussi mauvaise... mais ça tient

Lucid : une situation financière toujours aussi mauvaise... mais ça tient

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Tandis que les livraisons progressent lentement chez Lucid, la situation financière est toujours catastrophique. Avec des pertes avoisinant les 992,5 millions de dollars au cours du troisième trimestre 2024, le fabricant californien est dans le rouge. C’est le moins que l’on puisse dire.

Il y a des marques qui cherchent à tout prix à faire du volume en tirant les prix vers le bas et d’autres qui misent plutôt sur un créneau premium. Le californien Lucid appartient à cette deuxième catégorie de constructeur. La firme a livré 2 781 véhicules au cours du troisième trimestre 2024. Ce n’est pas beaucoup, mais c’est tout de même 387 unités de plus qu’au deuxième trimestre !

L’entreprise estime être en bonne voie pour produire 9 000 voitures électriques cette année. Un chiffre réalisé en grande majorité grâce à la berline Air, mais il y aura aussi quelques premiers exemplaires du SUV Gravity. En parallèle, le chiffre d’affaires trimestriel a franchi la barre des 200 millions de dollars. Si de prime abord cette situation ne semble pas mauvaise, il est important de s’intéresser aux pertes pour y voir plus clair.

Lucid enregistre des pertes colossales, et pourtant…

Entre juillet et septembre, la marque a perdu 992,5 millions de dollars (soit environ 933 millions d’euros). Malgré des pertes considérables depuis plusieurs années, l’entreprise continue de tenir bon. Elle a terminé le troisième trimestre 2024 avec une trésorerie de 5,16 milliards de dollars (4,85 milliards d’euros). Le constructeur a en fait un soutien de taille : le Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite (PIF).

Présidé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, ce fonds s’est notamment engagé à verser 1,5 milliard de dollars supplémentaires pour accélérer le démarrage de la production du Gravity. Peter Rawlinson, PDG de Lucid, estime que cette récente levée de fonds « permet d’assurer l’avenir de l’entreprise en prolongeant sa marge de manœuvre financière jusqu’en 2026 ».

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