Le chinois SAIC confirme travailler avec Audi sur une plateforme électrique commune

Le groupe chinois SAIC a confirmé officiellement qu’il étudiait un partage de plateforme pour véhicules électriques avec Audi. Mais les rôles sont à présent inversés.

SAIC a courtisé Audi durant de longues années, dans le but de devenir son second partenaire en Chine après FAW. En 2022, les premiers exemplaires de l’A7L (version 4 portes de l’A7) ont enfin été livrés, et la coentreprise SAIC-Audi propose désormais également d’autres modèles réservés au marché chinois comme le Q5 eTron (mélange de Q4 et de Volkswagen ID.6) et le Q6 (cousin du VW Terramont / Atlas).

Mais ce partenariat prend un nouveau visage. Ce n’est plus SAIC qui courtise Audi, mais le constructeur allemand qui vient demander l’aide de son partenaire chinois pour accéder à ses technologies.

Le groupe de Shanghai a ainsi confirmé travailler avec son partenaire allemand à des projets « sur une plateforme commune pour véhicules électriques ». Une formule fourre tout qui ne masque pas vraiment la réalité des faits : Audi va employer une plateforme SAIC pour de prochains modèles. La base de la IM L7, fleuron du groupe chinois, semble la plus probable.

Audi ne sera pas le premier constructeur étranger à vendre sous sa marque un véhicule aux origines chinoises. Ford, GM, Mitsubishi, Honda ou encore Toyota s’y sont déjà essayés. Mais venant d’Audi, le symbole est assez fort.

On ignore en revanche si ces véhicules seront destinés uniquement au marché chinois ou s’ils seront aussi exportés.

À lire aussiAudi arrête de vendre des voitures hybrides rechargeables en Chine