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Devenu un constructeur de premier plan, Nio ne possède toutefois pas ses propres usines. Il pourrait bientôt racheter celles partagées avec JAC, à condition de décrocher une licence de production.
JAC Motors a annoncé vouloir se séparer d’actifs pour un montant de plusieurs milliards de yuans. Il s’agirait en particulier des usines qui assemblent actuellement les véhicules électriques de Nio à Hefei. Car Nio ne produit pas lui-même ses voitures. Face à la difficulté pour obtenir les autorisations nécessaires, la start-up s’est associée dès ses débuts avec JAC Motors. Le démarrage de production en 2018 s’est effectué sous forme d’une production en sous-traitance complète.
En 2021, JAC et Nio ont donné naissance à une coentreprise, Jianglai Advanced Manufacturing Technology (Anhui) Co. Cette dernière gère la production, dans des bâtiments et avec une licence qui appartiennent à JAC. Ce mode de fonction prévaut pour la première usine, F1, mais aussi pour l’usine géante de NeoPark, codée F2.
À lire aussiLes voitures électriques de Nio en France, c’est pour bientôtNio n’est donc pas propriétaire de ses usines, et pourrait donc profiter de la vente opérée par JAC pour en prendre le contrôle. Mais cela nécessite malgré tout l’obtention d’une licence en bonne et due forme.pourra
Le sujet de cette licence reste épineux. Il a obligé nombre de petits constructeurs à s’associer à d’autres mieux établis. Hiphi produit ainsi ses véhicules dans les usines de Yueda-Kia, Xpeng celles de Haima. D’autres rachètent des constructeurs « zombies ». WM Motors avait ainsi racheté Polarsun. Niu a été contraint de mettre fin à son projet en l’absence de licence. Les autorités n’ont ainsi délivré que six licences depuis 2017, la dernière ayant été confiée à Xiaomi.
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