La Rolls-Royce Spectre passerait par la case recharge seulement une dizaine de fois par an

Avec la nouvelle Rolls-Royce Spectre, les riches propriétaires ne découvriront les joies de la recharge qu’une dizaine de fois par an.

L’autonomie est toujours au cœur de débat puisqu’elle conditionne la fréquence des recharges à l’extérieur. Si cela est un problème pour la masse, les futurs acquéreurs de la Rolls-Royce Spectre n’auront pas à s’en inquiéter. La voiture aurait-elle une autonomie mirifique ? Même pas !

D’après le fabricant, les propriétaires parcourent moins de 5 000 km par an à bord de ces monuments automobiles. Animée par une batterie de 102 kWh, la Spectre annonce une autonomie mixte WLTP de 520 km. Ce qui signifie, par une grossière règle de trois (qui ne reflète pas la réalité cependant), que les millionnaires devront faire le plein complet une dizaine de fois par an !

Les clients verront les stations de recharge d’en haut

Mais cela ne vaut que si les propriétaires décident, comme nous autres, de parcourir des kilomètres loin de chez eux et de se raccorder au réseau de recharge publique pour faire des pleins complets. Ce qui ne risque pas d’être souvent le cas, puisque ces automobiles seront très souvent branchées aux bornes des palaces du littoral, où à domicile. Le cas contraire, du personnel dédié pourrait se charger de l’opération sur les stations publiques. Personnel qui s’occupe aussi de faire tourner les autres voitures des propriétaires, au nombre de sept en moyenne selon les statistiques de Rolls-Royce.

Mais là encore, la réalité des ultra-riches est bien différente de la nôtre. Comme l’évoque CarBuzz à l’origine de ce calcul original, un client européen aurait déjà installé à domicile une borne de recharge rapide d’une puissance de 50 kW. Du luxe, puisque là encore, l’autonomie ne serait pas un problème, comme les finances n’en sont pas pour cette caste : en cas de gros déplacements, ils auraient à leur disposition des hélicoptères et autres jets privés…

À lire aussiLa Rolls-Royce Spectre a nécessité une décennie de recherches