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ZFE : deux villes font marche arrière sur l'interdiction des Crit'Air 3

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Plusieurs villes vont annuler des restrictions pour les voitures ayant une vignette Crit’Air 3. En cause, un paradoxe qui permet de réduire les règles quand la situation s’améliore.

Le ministère de la Transition écologique, via son ministre Christophe Béchu, a fait cette annonce. Les villes de Marseille, Rouen et Strasbourg ne sont plus obligées d’interdire la circulation des voitures Crit’Air 3.

Selon le ministre, 2023 a marqué « un passage à des seuils inférieurs aux recommandations sanitaires en vigueur. Le principe, c’est que quand vous passez en dessous des seuils, vous ne mettez plus en œuvre de restrictions nouvelles mais vous concernez celles que vous avez. »

Si la qualité de l’air n’avait pas progressé, les trois villes auraient renforcé leurs Zones à Faibles Émissions. L’étape suivante était l’interdiction des Crit’Air 3, c’est-à-dire des voitures essence de plus de 19 ans, et des véhicules à moteur diesel de plus de 14 ans.

Plus que deux villes au-dessus des seuils

La mise en place des ZFE a grandement fait progresser la qualité de l’air des villes. En 2016, 15 métropoles dépassaient les seuils réglementaires d’émissions de dioxyde d’azote. Au fil du temps, elles ont réussi à repasser sous les seuils.

Seules deux d’entre elles sont aujourd’hui encore au-dessus des normes. « La conséquence, c’est qu’au 1er janvier de l’année prochaine, seules les villes de Lyon et Paris seront tenues d’appliquer le calendrier. » Et devront donc bannir les Crit’Air 3.

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« Tous les ans depuis 20 ans, les chiffres de la qualité de l’air dans notre pays s’améliorent au point que les émissions de dioxyde d’azote ont diminué de deux tiers par rapport aux années 2000, et moins 55 % en ce qui concerne les particules fines. »

Certaines métropoles vont tout de même garder leurs objectifs initiaux. C’est le cas de Strasbourg, qui interdira malgré tout l’accès aux voitures Crit’Air 3 dès janvier 2025. Alain Jund, vice-président en charge des mobilités de la ville, a expliqué cette stratégie. « Il ne faut pas baisser les bras mais poursuivre ces politiques publiques », a-t-il rappelé.

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