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Audi vient de démarrer la construction d’une usine de batteries au Mexique. La firme allemande projette également de fabriquer la prochaine génération de son Q8 e-tron dans l’État d’Amérique centrale. Mais Donald Trump envisage de taxer ses voisins. Alors, Audi fait-il fausse route en misant sur le Mexique ?
C’est officiel : Audi a commencé la construction d’une usine d’assemblage de batteries dans l’État de Puebla, au Mexique. C’est une étape importante pour l’entreprise d’Ingolstadt. En effet, il s’agira de la première usine de batteries en dehors de l’Allemagne. Audi promet une capacité de production de 300 batteries par jour sur son futur site de production. Les packs seront ensuite envoyés vers l’usine de San José Chaipa.
Cette dernière fait l’objet de travaux de transformation depuis l’été 2024, afin d’y produire la prochaine génération de l’Audi Q8 e-tron à partir de 2027. Le constructeur allemand a récemment annoncé la fin de ses activités à Bruxelles dès février 2025. C’était dans cette usine historique que le grand SUV électrique était fabriqué jusqu’à présent. Nous avions d’ailleurs eu l’occasion de visiter le site à l’automne 2023.
La firme préfère donc miser sur le Mexique. Audi possèdera bientôt une chaîne d’approvisionnement quasiment complète à quelques kilomètres des États-Unis. Et c’est bien ce marché que vise l’entreprise. Mais le constructeur européen pourrait se heurter à des défis de taille. Dans le pays de l’oncle Sam, il existe des règles strictes auxquelles une voiture électrique et sa batterie doivent se conformer pour bénéficier du crédit d’impôt.
À lire aussiAUDI E Concept : plus chinoise qu’allemande, cette Audi électrique abandonne les anneauxToutefois, avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, l’avenir de cette subvention n’est pas clair. Un autre obstacle pourrait toutefois mettre à mal la stratégie d’Audi. Si le Mexique a attiré de nombreux investissements de l’industrie automobile au cours des dernières années, Trump menace désormais ses voisins de nouveaux droits de douane. Une taxe de 25 % pourrait être appliquée aux constructeurs qui fabriquent au Canada et au Mexique.
Le président élu envisage de mettre en place cette réglementation si les deux pays concernés ne prennent pas de mesures pour « lutter contre les migrants et le trafic de drogue ». Alors que le Mexique a longtemps été considéré comme un eldorado dans lequel on pouvait produire des voitures à moindre coût et les vendre ensuite sans droit de douane aux États-Unis, l’équation est sur le point de changer. Tesla l’a bien compris !
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