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Avec l’arrivée de la voiture électrique, de nombreuses entreprises se sont improvisées constructeurs automobiles. Mais le monde impitoyable qu’est l’industrie automobile les rattrape peu à peu.
L’arrivée de Tesla dans le paysage automobile, il y a un peu plus de dix ans, a été une petite révolution. Une marque sans aucune expérience automobile décidant de se lancer avec succès dans la production de voitures était quelque chose d’inespéré.
Et malgré la très bonne santé financière de Tesla actuellement, il ne faut pas oublier que l’entreprise était en difficulté jusqu’en 2018, date à laquelle l’entreprise parvenait à devenir rentable de manière régulière.
Et l’on peut imaginer que le succès de la firme d’Elon Musk a été une inspiration pour beaucoup d’entreprises. C’est ainsi que l’on a vu fleurir ces dernières années de nombreuses start-ups de voitures électriques.
Certaines ont déjà dû arrêter les frais, comme la petite entreprise Sono Motors, qui a mis fin à son programme Sion. C’est aussi le cas de Lightyear, avec sa prometteuse, mais onéreuse voiture électrique à énergie solaire.
En France, la berline à hydrogène Machina, produit de la start-up Hopium, n’est pas au mieux non plus. La région Normandie, où se situe l’entreprise, a dû sortir le chéquier pour sauver provisoirement le projet.
À lire aussiHopium : le Tesla français en grandes difficultésD’autres comme Nikola ou Faraday Future, qui a connu une véritable galère, peinent à produire des véhicules. Et même pour les entreprises les plus solides initialement, la situation se dégrade peu à peu.
C’est le cas de Lordstown Motors, qui a annoncé ce lundi qu’elle est au bord de la banqueroute. L’entreprise fait désormais partie du groupe Foxconn, mais elle est loin d’une éventuelle rentabilité.
Lucid Motors a, elle aussi, indiqué des résultats décevants en ce début de semaine, avec une chute en bourse à la clé. Un problème que connait Rivian depuis plusieurs mois, avec une valorisation en berne et une situation difficile.
Signe que les choses vont mal pour ces deux marques, elles ont affirmé qu’elles ne communiqueraient plus leurs nombres de précommandes. Et si l’objectif est d’alléger la pression que subissent leurs troupes, ces constructeurs n’arrangent pas leur situation.
En effet, les analystes voient en ce manque de transparence « une évolution perturbante » et un signal d’alarme. Cela met ainsi en perspective le travail impressionnant réalisé par Tesla en l’espace d’une décennie.
La présence d’Elon Musk à sa tête – surtout sa capacité à renflouer les caisses pendant plusieurs années – ont évidemment permis une survie qui n’aurait pas pu être réalisée sans cet apport quasi illimité de liquidités. Mais le fait d’avoir réussi à s’établir comme l’un des constructeurs leaders est une performance très impressionnante.
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