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La marque Rivian a connu une importante chute en bourse. La faute à cela revient au PDG, qui a annoncé la vente de 1,3 milliard d’obligations pour solidifier le capital de l’entreprise.
Autrefois présenté comme l’un des meilleurs concurrents de Tesla, Rivian n’en finit pas de galérer. Alors que le constructeur admettait ne pas produire assez de véhicules, ce sont désormais les finances qui flanchent.
À l’image du puits sans fond que fut jadis Tesla, Rivian connait des difficultés. La marque veut accélérer la production de ses R1T et R1S électriques, tout en prévoyant l’avenir. Un futur qui se constituera d’une toute nouvelle plateforme R2, sur laquelle mise beaucoup le constructeur.
Mais en attendant, il faut financer le lancement de la production, et le cash commence à manquer. Alors bien sûr, afficher 12 milliards de dollars de liquidité fin 2022 ne semblait pas problématique. Mais le fait que la start-up ait vu ce chiffre baisser de 1,4 milliard de dollars en un trimestre a de quoi inquiéter.
C’est pour cela que RJ Scaringe, le PDG, a décidé de vendre pour 1,3 milliard de dollars d’obligations. Lors de l’annonce de ses résultats 2022, la marque avait assuré avoir assez de liquidités pour vivre jusqu’en 2025. Mais il semble aujourd’hui que cela impliquait cette vente d’obligations.
Une annonce qui n’a pas du tout plu aux actionnaires, entraînant une chute de la valeur en bourse de Rivian. Une action valait 17,70 dollars lundi, elle n’en valait plus que 14,16 à la clôture ce vendredi. Cela représente une chute de 17 % qui s’explique aussi par d’autres raisons.
En effet, l’annonce de la vente d’obligations n’a pas été la seule déclaration de RJ Scaringe. Le PDG a révélé qu’il allait supprimer environ 6 % des effectifs de la marque, soit 500 emplois.
L’objectif de ce licenciement massif est clair : gagner des liquidités. « Nous devons concentrer nos ressources sur l’accélération de la production et sur notre chemin vers la rentabilité », a déclaré le PDG.
Malheureusement, accélérer la production et le développement de véhicules ne se fait pas sans employés. C’est là toute l’équation que doivent résoudre les constructeurs en ces temps de crise financière.
Les processus de fabrication sont donc en pleine refonte, afin d’augmenter le nombre de véhicules sortant des usines. En attendant de trouver mieux, la fabrication avait dû être arrêtée en janvier, ce qui n’envoie pas non plus les signaux les plus positifs aux actionnaires.
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