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Officialisée par décret et liée à la loi sur la transition énergétique, la programmation pluriannuelle de l’énergie donne les principaux objectifs de réduction de consommation des différentes filières. Dans le domaine de la mobilité et des carburants alternatifs, les véhicules électriques et hybrides rechargeables conservent un rôle particulièrement important.
Quelle place pour les carburants alternatifs dans la stratégie énergétique française ? Avec pour ambition de réduire de 11.5 % la consommation d’énergie du secteur des transports, la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) fait notamment office de feuille de route pour définir les actions prioritaires des pouvoirs publics dans le domaine de la mobilité sur la période 2016-2023 avec une révision intermédiaire prévue en 2018.
Dans le domaine de la voiture particulière, les véhicules branchés restent fortement plébiscités, le gouvernement se fixant pour objectif d’atteindre 2,4 millions de véhicules électriques et hybrides rechargeables en 2023 grâce à la poursuite des dispositifs d’aides à l’achat et au développement des bornes de recharge avec un objectif annoncé d’un million de points de charge d’ici 2020.
La question reste de savoir si ces seules aides à l’achat seront suffisantes pour faire émerger la filière et atteindre cet objectif ambitieux, le nombre de véhicules électriques et hybrides rechargeables en circulation en France n’excédant pas aujourd’hui les 100.000 unités.
Pour les véhicules lourds, le gouvernement souhaite pousser la solution gaz naturel pour véhicules (GNV). Objectif : atteindre une part de 3 % des poids lourds roulant au GNV d’ici à 2023.
En parallèle, le gouvernement souhaite développer l’usage de la variante renouvelable du gaz naturel dans la mobilité, le bioGNV, avec pour objectif de faire passer son utilisation à 20 % dans le mix-GNV.
Dans le domaine des biocarburants dits « avancés », ceux dont la production ne dépend pas de ressources à usage alimentaire, l’objectif est d’accélérer leur intégration dans les carburants classiques.
L’objectif visé est de parvenir à un taux d’incorporation de 1.6 % en 2018 et 3.4 % en 2023 pour l’essence et de 1 % en 2018 et 2.3 % en 2023 pour le diesel.
S’il ne s’agit pas forcément d’une problématique énergétique, le gouvernement évoque également l’avenir de la voiture autonome, annonçant vouloir mettre en place un cadre pour faciliter la circulation des véhicules autonomes sur la voie publique en tenant compte des retours d’expérience des démonstrateurs en cours.
Plus général, le dernier point évoque le report modal, citant notamment des actions de soutien pour l’usage du vélo en lieu et place de la voiture individuelle.
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