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L’autorité américaine des transports a lancé une enquête fédérale au sujet de l’Autopilot de Tesla. La NHTSA s’étonne que le système semi-autonome n’ait pas permis d’éviter une série d’accidents.
Les collisions et autres problèmes impliquant l’Autopilot de Tesla occupent souvent une place de choix sur le plan médiatique. Ceux-ci sont néanmoins peu nombreux et restent le plus souvent limités dans leurs conséquences.
La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) avait d’ailleurs vanté la sécurité des véhicules de la marque. C’est pourtant cette même autorité qui ouvre une enquête sur l’Autopilot, après une série d’accidents.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ont la particularité d’impliquer des Tesla à l’Autopilot actif, mais aussi, et surtout des véhicules d’urgence.
C’est au total 11 événements, où des ambulances et des engins de police ou des pompiers ont subi des chocs avec des Tesla, sur lesquels la NHTSA veut investiguer aujourd’hui. Le plus ancien remonte à 2018. Si l’enquête ne débute finalement qu’en 2021, c’est parce que quatre nouveaux incidents de ce type ont eu lieu au cours de la présente année.
Ainsi le 27 février au Texas, une Tesla avec l’Autopilot en service est entrée en collision avec un véhicule d’urgence. Un scénario qui s’est répété le 17 mars à Lansing (Michigan), le 19 mai à Miami, et le 10 juillet à San Diego.
Cette régularité inquiète l’autorité des transports, qui voit un risque pour les « first responders », c’est-à-dire les secouristes en tout genre. La NHTSA a noté des similitudes entre les 11 accidents, notamment dans leur déroulé.
« La plupart des incidents ont eu lieu après la tombée de la nuit, et les scènes d’accidents que nous avons découvertes incluaient des mesures de contrôle des lieux, avec des lumières, des balises lumineuses, des panneaux avec des flèches clignotantes et des cônes de balisage », a expliqué l’agence fédérale. « Les véhicules impliqués avaient tous l’Autopilot ou le régulateur adaptatif enclenché à l’approche des accidents. »
L’enquête se penche sur l’ensemble des modèles de la gamme Tesla recevant l’Autopilot. La NHTSA va donc étudier les Model S, Model X, Model 3 et Model Y produits entre 2014 et 2021.
Il est cependant peu probable que l’action débouche sur une sanction contre la firme d’Elon Musk. L’objectif de la démarche est surtout de comprendre pourquoi l’Autopilot semble présenter cette faille, afin de la corriger.
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