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Avec le développement des voitures électriques, plusieurs constructeurs se sont positionnés sur le segment de l’ultra-premium. Jaguar, Tesla, Porsche, Mercedes et même Lotus, une marque que plus personne n’attendait. Nous avons rencontré Vazken, heureux propriétaire d’un Lotus Eletre. Il se confie sur son usage de cette électrique de luxe et nous raconte les motivations qui l’ont poussé à choisir ce modèle en particulier plutôt qu’un autre.
En tant que Parisien, Vazken n’a pas un usage intensif de la voiture. Il a toutefois besoin d’un véhicule pour se déplacer de temps en temps chez ses clients ou partir en week-end. À la tête d’un cabinet en gestion de patrimoine, le Francilien passe ses journées à conseiller ses clients sur les meilleurs placements financiers : investissements immobiliers pour les particuliers, défiscalisation, achats de résidences principales, etc.
En parallèle de son métier, le patron parisien a toujours eu une certaine attirance pour les voitures de luxe. Il a notamment possédé une Jaguar I-Pace, une Audi RS 6, une Jaguar XKR-S ou encore une Maserati Quattroporte GTS. Au fil de nos échanges, il me confie aimer « les voitures exclusives », celles qu’on ne voit pas à tous les coins de rue. Depuis quelques années, il a également une appétence toute particulière pour les voitures électriques.
Vazken estime qu’il est plus agréable de rouler au quotidien dans une voiture silencieuse. Il ajoute que le coût de l’énergie est très intéressant et que le malus appliqué aux cartes grises des thermiques devient délirant. Au moment de changer sa Jaguar I-Pace 100 % électrique, il a étudié plusieurs possibilités. Avec un joli budget aux alentours des 150 000 euros, trois marques sont rapidement sorties du lot : Porsche, Lotus et Tesla.
À lire aussiEssai – On est monté à bord de la Lotus Emeya pour tester ses 905 ch sur une piste allemande !Déçu par l’autonomie de sa I-Pace, il me confie avoir hésité à passer sur un modèle hybride. Il s’est renseigné au sujet de la Porsche Panamera mais il a finalement estimé que « l’hybride coûterait aussi cher que l’essence au quotidien ». Selon lui, les gains de l’électrique sont ridicules sur ce genre de véhicule. Vazken a donc cherché une voiture 100 % électrique avec une autonomie décente, capable de répondre à ses nombreux critères.
Les trois modèles en compétition étaient les Porsche Taycan, Lotus Eletre et Tesla Model X. Une berline et deux SUV. Des voitures assez différentes. Le parisien a rapidement écarté la Model X pour deux raisons : son design et le fait qu’elle soit « beaucoup trop répandue en France ». Car c’est précisément cela que recherche le quarantenaire parisien : l’exclusivité et la rareté. La Taycan et l’Eletre cochent évidemment cette case.
En poussant la réflexion, il a fini par écarter la berline électrique de Porsche pour plusieurs raisons. Vazken me confie aimer « avoir la sensation de rouler dans une voiture capable d’évoluer ». Avec l’appui du géant Geely, la maison mère de Lotus, il a estimé que l’Eletre serait davantage en capacité d’évoluer au fil du temps. Notamment au niveau de l’autonomie et des performances de charge. La marque a fait de grands progrès en la matière.
Nous avons récemment assisté à une recharge exceptionnelle de la Lotus Emeya à Francfort. Capable d’encaisser jusqu’à 400 kW de puissance, la berline est passée de 10 à 80 % en seulement 14 minutes. L’Eletre prend 350 kW, ce qui est déjà très intéressant. Deuxième point négatif pour la Taycan : son tarif lorsqu’elle est suréquipée. La berline électrique peut atteindre les 300 000 euros selon le configurateur de la marque.
Vazken a choisi l’Eletre R, la version la plus puissante, et aussi la plus onéreuse (près de 170 000 euros avec les options). Le SUV offre une puissance de 918 ch et presque 1 000 Nm de couple. De quoi abattre le 0 à 100 km/h en 2,95 secondes. Niveau autonomie, l’Eletre R promet 490 km d’autonomie. C’est moins que les deux autres versions du modèle. Grâce à son architecture en 800 V, il ne lui faut que 20 minutes pour propulser la jauge de sa grosse batterie (112 kWh) de 10 à 80 %.
Le gestionnaire de patrimoine a donc reçu son Eletre R fin octobre 2023. Avant de découvrir l’Eletre, il me confie que pour lui, « Lotus n’était rien d’autre qu’une marque anglaise qui fabrique des petites voitures pour se faire plaisir le week-end ». Mais depuis le rachat par Geely, les choses ont changé. La marque a fait 63 % de ses ventes grâce à l’électrique en 2023. Le groupe met le paquet pour concurrencer les marques de luxe européennes et chinoises.
Après quasiment un an d’expérience avec la Lotus Eletre, Vazken dresse un bilan très positif. Il retient notamment « le confort et la puissance » du modèle. « L’accélération est incomparable ». Il note également la qualité des matériaux, les sièges massants, et surtout ce design très différenciant qui lui permet d’avoir un véhicule « que les gens remarquent ». Vazken appuie par ailleurs sur la qualité du service après-vente.
À lire aussiUn son futuriste ou une imitation du thermique : quel bruit doivent faire les voitures électriques ?Quand il dépose son SUV chez Lotus, il ressort avec une autre Eletre. « Ça fait toute la différence », selon lui. Des points faibles ? Non, plutôt des axes d’amélioration. Le gestionnaire de patrimoine aimerait, par exemple, une prise de recharge des deux côtés. Ou bien encore quelques mises à jour du logiciel supplémentaires. Il ajoute que les technologies de conduite autonome ne lui sont pas utiles car pas adaptées pour une conduite dans Paris.
Mais il est indulgent, conscient qu’il s’agit du premier véhicule électrique de la marque. Pour recharger son véhicule dans Paris, ce n’est pas une partie de plaisir. Vazken a fait le choix d’installer une borne sur sa place de parking. Une installation triphasée en 22 kW. C’est largement suffisant pour recharger sa voiture la nuit.
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