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Nolwenn et Maï sont deux étudiantes en licence de langues étrangères appliquées. De retour d’un séjour Erasmus en Espagne, elles ont reçu pour cadeau un week-end comprenant un baptême de l’air en hélicoptère et une découverte du Tesla Model Y.
À 21 ans, Maï et Nolwenn sont toutes les deux titulaires du permis B. La première l’a décroché à 18 ans et 6 mois. Depuis, elle se déplace avec Gorgina, une Renault Twingo essence acquise auprès du concessionnaire fréquenté par sa famille : « Je suis très satisfaite de cette voiture qui est peu coûteuse à l’usage et se révèle fiable. Je déplore juste un pneu qui se dégonfle régulièrement ». Il sera prochainement changé avec l’autre sur le même train.
Nolwenn a reçu son permis B peu avant ses 20 ans, ainsi qu’une Citroën C-Zero qui était déjà dans la famille : « J’aime beaucoup rouler en voiture électrique. Recharger la batterie est pratique. Je branche le soir, et je peux l’utiliser tranquillement le lendemain. C’est un gain de temps. Et aussi d’argent au niveau du budget énergie ».
Si elle « aime bien le dynamisme de cette voiture », elle déplore cependant une autonomie trop juste : « Elle a plus de 10 ans et 150 000 km. Son autonomie est d’environ 70 km sans mettre la climatisation. Impossible d’effectuer de longs trajets avec. Mais c’est très bien pour me rendre à l’hypermarché à 10 km de chez moi où je suis caissière à temps partiel pour financer en partie mes études ».
Afin de mieux apprendre l’espagnol et l’anglais, aller à l’étranger, vivre dans un autre référentiel économique, et au final bénéficier d’une expérience enrichissante à tous points de vue, les deux camarades de fac ont décidé de partir ensemble en Espagne pour un séjour Erasmus de 6 mois en coloc.
Sachant qu’elle aurait une voiture électrique, Nolwenn avait au départ passé un permis « Boîte de vitesses automatique ». Quelques mois après, elle obtenait le permis B classique au bout d’une formation complémentaire de 7 heures et d’un budget de l’ordre de 400 euros : « J’ai quand même préféré laisser Maï conduire sa voiture en Espagne. Elle a davantage l’habitude et avaler plus de 1 000 kilomètres dans la journée ne lui fait pas peur ».
En outre, il fallait encore se familiariser avec la conduite en Espagne : « Globalement, les gens conduisent d’une façon plus agressive qu’en France. On a aussi l’impression qu’ils n’ont pas reçu les mêmes instructions. Par exemple, ils ne roulent qu’à 40 km/h pour s’insérer sur une voie rapide. Les ronds-points sont différents. On s’y fait vite ».
L’étudiante a remarqué des bornes de recharge, dont des rapides à Santander où elles étaient : « Il y avait Guppy, un service de location de Renault Zoé. Des étudiants en prenaient régulièrement avec satisfaction ».
À lire aussiTémoignage – Olivier a acheté sa première voiture électrique pour moins de 8 000 euros !Revenues en Bretagne non sans un certain soulagement, un petit week-end surprise attendait les deux jeunes femmes. Il commençait par une découverte du Tesla Model Y. Non sans avoir testé les jeux et toutes les sonorités du klaxon, cette fois-ci, c’est Maï qui a laissé son amie au volant : « Je n’ai pas l’habitude des boîtes automatiques. Nolwenn est bien à l’aise avec ça. Je préfère qu’elle conduise cette voiture ».
Si elle n’a pas osé jouer du cerceau cette fois-ci, elle a vécu le simple fait de monter dedans « comme un vrai cadeau ». Elle nous explique : « J’espérais cela depuis longtemps. Je suis très attirée par les Tesla depuis que j’ai découvert l’originalité de ces voitures, même dans des détails comme la possibilité d’aller sur Netflix ou de jouer sur le grand écran en attendant la fin de la recharge de la batterie. Je n’étais jamais monté dedans jusque-là ».
Amusant hasard, les deux étudiantes ont eu comme exercice en ressources humaines de jouer les recruteuses en anglais pour la marque automobile d’Elon Musk. Si Maï jette aujourd’hui un œil sur les voitures électriques, c’est grâce à Tesla : « J’espère bien pouvoir m’en offrir une dans quelques années ».
À la différence de Maï, Nolwenn est déjà montée dans des Tesla. La première fois, c’était dans une Model S d’un ami de la famille, il y a environ huit ans. La seconde, c’était l’année dernière, pour l’anniversaire d’une copine, dans le même Model Y que celui mis à disposition des deux étudiantes pour le week-end du 24-25 juin 2023.
Que pensait-elle de la marque américaine avant de conduire le SUV électrique qui partage sa base avec la berline Model 3 ? « Tesla est une marque qui fait rêver. Je la trouve avant-gardiste et originale. Je vois les Tesla comme des voitures de luxe rendues amusantes avec leurs options hors du commun ».
Imaginait-elle en essayer une si vite ? « J’avais vraiment envie d’en conduire une, mais je ne pensais pas que ça m’arriverait, ou en tout cas pas si rapidement. Je suis étudiante, et les Tesla m’apparaissaient totalement inaccessibles. C’était avant tout pour moi un rêve, sans forcément imaginer que je pourrais en avoir une plus tard ».
Offrir ou s’offrir un Tesla Model Y le temps d’un week-end, ça peut se réaliser relativement facilement. Qu’en est-il cependant si la conductrice est encore considérée comme jeune permis ? « Ce n’est pas un problème », avait assuré en amont Gabin Lucas, dirigeant de l’entreprise La Voiture Electrique auprès duquel il a été possible de louer le SUV branché américain.
À l’arrivée un peu en avance des deux jeunes femmes, l’engin était en train de regagner quelques kilowattheures. Nolwenn n’a pas hésité à prendre le volant : « J’avais tout de même un peu d’appréhension du fait de la largeur du véhicule et du prix que coûte une telle voiture, mais j’avais confiance en moi pour la conduire. J’ai tout de même eu besoin d’un petit temps d’adaptation pour trouver mes repères par rapport à mes habitudes d’utiliser la Citroën C-Zero ».
Si elle aime le côté épuré à bord du véhicule, elle y voit aussi des limites : « Je prends beaucoup en compte le design. L’intérieur est très beau, très bien fait et aéré car pas trop chargé. On est bien dedans. Mais tout ne devrait pas dépendre de l’écran. C’est ridicule de devoir passer par lui pour ouvrir la boîte à gants, par exemple ».
Nolwenn s’est rapidement rendu compte que « conduire un Tesla Model Y n’est finalement pas si compliqué. Lire la vitesse en haut de l’écran ne m’a pas perturbée. Ce qui m’a paru plus gênant, ce sont les images de la caméra qui arrivent sur la tablette. Ça attire l’œil. C’est bien pour contrôler les angles morts. On s’y fait, mais j’ai peur qu’en revenant ensuite à une voiture qui n’est pas équipée d’un tel dispositif fasse perdre les bons réflexes ».
La conduite à une pédale ne l’a pas davantage séduite : « Sur le temps de l’essai, je n’ai pas trop aimé. Mais je pense que je pourrais m’y habituer à l’usage ». La température est montée à plus de 30° C à l’extérieur, lorsque le Model Y s’est retrouvé stationné quelques heures à Sables-d’Or-les-Pins : « Dans cette situation, le revêtement des sièges n’est pas agréable. On transpire dessus. En revanche, j’ai bien aimé le toit panoramique ».
D’une manière générale, Nolwenn est sensible aux lignes des Tesla : « Ma préférence à ce sujet va à la Model S. J’aime à nouveau ici le côté épuré. Le Model Y est aussi très bien. Contrairement au Model X que je trouve trop gros ».
À lire aussiTémoignage – François a choisi un Tesla Model X Plaid en attendant le CybertruckMaï, Nolwenn, et son frère de 22 ans, également présent dans le véhicule, relèvent ce qu’ils estiment être un gros point noir sur le Tesla Model Y : « C’est la suspension. Elle est bien trop ferme à l’arrière. À l’avant, c’est très différent et ça passe très bien ». Le jeune homme s’est même senti vraiment mal sur la banquette, habitué encore aux sphères vertes d’anciennes Citroën. L’inconfort perçu à ces places était tel que c’était la course en revenant au SUV électrique pour profiter du siège de droite à l’avant.
Nolwenn, qui a préféré céder le volant du Model Y après la virée en hélicoptère du fait des sensations éprouvées dans l’appareil, se perçoit extérieur aux polémiques sur la marque : « Il en faut pour tous les goûts pour passer à l’électrique. Je comprends qu’on puisse ne pas aimer la personnalité d’Elon Musk, mais pas d’être contre la marque. Si une usine Tesla ouvrait en France, ce serait bien en particulier pour l’emploi. À condition que le personnel ne soit pas malmené ».
Nolwenn ressort de son essai du Tesla Model Y sans grand bouleversement intérieur : « Je me sens très contente d’avoir essayé cette voiture, mais je ne l’achèterai pas demain. Je ne me sens pas du tout prête à en avoir une. Je préfère une citadine électrique qui se faufile partout. Par exemple une Seat Mii, ou rester avec une Citroën C-Zero, mais à la condition d’avoir une autonomie de l’ordre de 300-350 km ». Jamais de Tesla ? « Peut-être, mais beaucoup plus tard, et si j’ai un garage suffisamment large. Ce n’est toutefois pas un objectif pour moi ».
De son côté, Maï est plus que jamais convaincue qu’elle en aura une dans quelques années : « J’aime l’ambiance à bord, la sensation de calme et plénitude qu’on ressent dedans ». En attendant, une Twingo électrique pourrait-elle remplacer Gorgina ? « Non, je ne pense pas, car son autonomie est trop limitée pour un prix d’achat trop élevé ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Maï et Nolwenn pour leur témoignage très vivant.
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Focus sur Tesla24 septembre 2024
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