SAIC et Alibaba présentent leur seconde voiture électrique, le SUV IM LS7

Six mois après le lancement de la berline L7, SAIC et Alibaba dévoilent le SUV LS7. Un concentré de technologie qui fait la part belle à la vie à bord.

Née de l’association entre SAIC et Alibaba, IM (Intelligent Motors) a mis sur le marché sa grande berline L7 au mois de juin. Depuis, elle s’est écoulée en moyenne à 1000 unités par mois. Entrevu lors du lancement de la marque, le SUV LS7 arrive à présent lui aussi sur le marché. Son style n’est guère évolué dans les derniers mois de sa gestation. Pour le sortir réellement de la masse des SUV électriques chinois, IM peut mettre en avant le grand pare-brise panoramique, qui remonte jusqu’à la traverse centrale. Cette dernière accueille 2 lidars et un module central avec plusieurs caméras. Le tout est censé assurer une compatibilité avec la conduite autonome de niveau 3 dès qu’elle sera autorisée en Chine.

Hormis ces deux points, le LS7 n’a certainement pas l’élégance de la berline, ses 5049 mm de long et 2002 mm de large étant surtout dominés par les 1731 mm de haut et un arrière assez massif, malgré l’empattement généreux de 3060 mm. C’est que pour mieux justifier son positionnement, il joue la carte de la vie à bord et de l’espace. À ses côtés, la L7 entend mettre en avant des performances supérieures.

Un habitacle de monospace

Entre espace à bord et luminosité, l’intérieur ne déparerait pas dans un monospace… Le clou du spectacle se situe donc côté passager, avec une place de grand confort au second rang : un siège individuel complété par un siège passager avant qui s’efface en se repliant et en s’avançant sous la planche de bord. IM évoque un siège « gravité zéro » pour cette place privilégiée à bord.

À l’avant, on retrouve comme sur la LS7 un bandeau d’écrans sur toute la largeur, plus une dalle supplémentaire sur la console centrale pour piloter le tout. Et le conducteur dispose d’un demi-volant « yoke » sans que IM ne précise pour le moment si la direction reste classique, ou, pour mieux justifier cette installation, du type by-wire comme sur le Lexus RZ.

Deux batteries construites par SIAC en partenariat avec CATL sont évoquées : 90 et 100 kWh, pour une autonomie maximale de 660 km en cycle CLTC (entre 500 et 550 km en cycle WLTP). Du côté des moteurs, deux versions sont proposées : 250 kW en propulsion ou 425 kW / 725 Nm (125 + 250 kW) en 4 roues motrices. L’autonomie de cette version la plus performante descend à 615 km, et le 0 à 100 km/h est accompli en 4,5 s.

Le prix sera compris entre 350 000 et 500 000 RMB (47 200 à 67 500 €) pour des livraisons qui doivent débuter en mars.

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