AccueilArticlesPrix, autonomie, performances : quelles caractéristiques pour la Renault Twingo électrique ?

Prix, autonomie, performances : quelles caractéristiques pour la Renault Twingo électrique ?

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Très discrètement officialisée, la Renault Twingo Z.E doit être lancée d’ici l’été 2020. Le mystère reste entier sur la fiche technique de la petite électrique, en l’absence de communication du losange. Il ne devrait toutefois pas y avoir de surprise, le gabarit de la Twingo et son tarif probablement accessible limitant l’éventail de configurations.

« 2020 marquera pour le groupe une nouvelle étape de son offensive électrique avec le lancement de Twingo Z.E ». C’est ainsi que Renault a officialisé l’électrification de sa micro-citadine dans son rapport sur les ventes 2019. Il faudra cependant attendre le salon de Genève, le 5 mars prochain, pour en apprendre davantage. Le véhicule y sera très certainement présenté au public et à la presse avant son lancement prévu pour l’été 2020. Mais que doit-on attendre de la Twingo électrique ? La grenouille proposera sans doute une autonomie et des performances de recharge très focalisées sur un usage quotidien.

Renault Twingo 2019
Renault Twingo 2019

Moins de 20.000 euros bonus déduit ?

Son prix devrait être contenu, voir très compétitif pour coller à la politique du véhicule électrique « pour tous » revendiquée par Renault. D’autant que la Twingo est un véhicule conçu dès l’origine pour être accessible aux plus petites bourses. Inutile d’espérer un tarif identique à la version thermique, qui est vendue à partir de 11.400 euros. On peut cependant imaginer un prix séduisant, autour de 15.000 euros en location de batterie et inférieur à 20.000 euros batterie incluse, une fois le bonus écologique déduit.

En conséquence, les performances de la Twingo Z.E ne devraient afficher aucune excentricité. Renault pourrait récupérer l’architecture électrique de la Smart Forfour, le véhicule étant basé sur la Twingo et exploitant le moteur R240 du losange. Celui-ci développe 60 kW (82 ch) pour 160 Nm de couple, largement suffisant pour une citadine. Si la Forfour est bridée à 130 km/h pour préserver l’autonomie de sa toute petite batterie, il est probable que Renault augmente légèrement le plafond. L’accumulateur de 17,6 kWh actuellement utilisé par la Smart est aujourd’hui trop limité avec sa petite centaine de kilomètres d’autonomie réelle.

Le moteur R240 fabriqué par Renault à Cléon.

Une batterie de 35 kWh pour coller à la concurrence

Les progrès réalisés par Renault et ses fournisseurs en matière de cellules de batterie devraient permettre à la marque d’offrir une autonomie plus élevée sans augmentation de la taille du pack. De plus, la concurrence sur le créneau des micro-citadines électriques propose des batteries deux fois plus capacitaires. Les Skoda Citigo, Volkswagen e-Up et Seat Mii disposent par exemple d’un accumulateur de 32,3 kWh utiles pour 250 km d’autonomie.

Il est donc fort probable que Renault opte pour un pack similaire, autour de 35 kWh. La marque pourrait cependant surprendre en intégrant une batterie de 40 kWh comme celle de la Zoé 2017, pour un rayon d’action proche des 300 km. La consommation de la Twingo Z.E sera logiquement inférieure à la Zoé. Sur la Smart Forfour, elle s’établit à 16,4 kWh/100 km sur un itinéraire mixte urbain et péri-urbain. Une performance qui peut encore être améliorée pour passer sous la barre des 15 kWh/100 km via l’optimisation des logiciels, les améliorations mécaniques et la gestion du freinage régénératif.

Un chargeur embarqué 22 kW AC ?

Alors que sa cousine propose la recharge AC 22 kW en option, la Twingo pourrait l’inclure de série comme sur la nouvelle Zoé. Le 22 kW AC est une fierté de Renault, rare constructeur à proposer une puissance de charge élevée en courant alternatif. Ce type de courant est utilisé au quotidien, pour recharger chez soi ou sur les petites bornes publiques installées sur la voirie et les parkings.

La Twingo Z.E pourrait alors faire le plein en environ 2 heures sur une wallbox triphasée 22 kW, 5 heures sur une wallbox 7 kW ou 11h30 sur une simple prise renforcée 3 kW. Pour réduire son coût, il est probable que la micro-citadine n’autorise par la recharge en courant continu (DC), ou seulement en option. Renault a déjà fait ce choix sur la nouvelle Zoé : la recharge DC (50 kW) est proposée en option uniquement.

Habitabilité préservée ?

L’habitacle devrait rester identique à la Twingo thermique actuelle, à l’exception des commandes spécifiques à l’électrique. Sur l’écran de bord, un menu dédié à la recharge et aux configurations (programmation de la charge, préconditionnement, statistiques de consommation) sera certainement proposé. Le levier de vitesse devrait être remplacé par un sélecteur semblable à celui de la ZOE et quelques boutons ajoutés pour activer un éventuel mode « éco » ou ouvrir la trappe de recharge. L’électrification ne devrait à-priori pas diminuer l’habitabilité ni le volume du coffre. Les constructeurs parviennent désormais à intégrer les batteries sans dévorer l’espace à bord.

Il nous reste à patienter quelques semaines avant la présentation de la Twingo Z.E. En attendant, ouvrons les paris ! Selon vous, quelle sera la fiche technique de la grenouille électrique ? Dites-le nous en commentaire.

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