Présentation - Fiat Topolino : l’Ami prodigieuse

Fiat Topolino, cette cousine un peu plus chic de la Citroën Ami sera accessible dès 14 ans.

Le succès sans précédent de la Citroën Ami valait bien… une trilogie. Après l’Opel Rocks, voici la troisième déclinaison du véhicule électrique sans permis du groupe Stellantis nommée Fiat Topolino. Comme pour le succès de librairie en trois tomes L’Amie Prodigieuse – de l’autrice italienne Elena Ferrante – les chances d’en entendre parler sans arrêt sont fortes. Notamment dans les lycées, puisqu’elle sera accessible dès l’âge de 14 ans.

Côté patronyme, il faut plutôt trouver la référence du côté du très respectable Journal de Mickey. Topolino (« petite souris » en italien) est en effet le surnom du rongeur de Disney de l’autre côté des Alpes. Dans les années 1930, la toute première Fiat 500, destinée à motoriser l’Italie fasciste, était connue sous ce surnom dans les rues de Rome, Milan ou Naples en raison de son petit museau familier.

Le regard tout rond et la silhouette haute sur patte de la Topolino édition 2023 évoque plus volontiers la renommée Fiat 500 de 1957. Comme sur l’Ami, il s’agit d’un châssis tubulaire habillé de panneaux de carrosserie. Stricte deux places, la Fiat adopte le même schéma intérieur que l’Ami avec deux sièges désaxés.

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Une version cabriolet

L’engin sera disponible avec ou sans portes – chez Fiat, on parle de berline ou de cabriolet. La seconde propose en effet un toit en toile « roulable » permettant de se promener cheveux au vent. Le format demeure assez proche de la Citroën. La longueur est légèrement revue à la hausse (2,54 m contre 2,41 m). La largeur s’établit à 1,40 m.

À vide, l’engin pèse 487 kg. Cela lui permet de bénéficier de l’homologation « quadricycle léger » et donc d’être accessible dès 14 ans. Le moteur synchrone à aimants permanents produit 8,2 ch, soit deux fois moins qu’un karting de location. Mais la conduite de l’Ami en ville nous a déjà prouvé que ce niveau était suffisant pour circuler sans se faire peur. Le 0 à 45 km/h (vitesse maximale autorisée) réclame 10 secondes. Soit une accélération finalement équivalente à celle du sprinter Usain Bolt.

Comme sur l’Ami, les freins sont à disques à l’avant et à tambours à l’arrière. Le rayon de braquage est mesuré à 7,20 m. Avec la belle visibilité, ceci autorisera les manœuvres les plus acrobatiques, tout en se passant de caméra ou de bip-bip. Pas de coffre sur la Topolino, mais un espace entre les passagers permettant de glisser une valise.

75 km d’autonomie

La batterie lithium-fer-phosphate de 65 kg, fonctionnant avec une tension de 48 volts, est placée à l’arrière du véhicule. Sa capacité est de 5,4 kWh. Suffisante pour offrir une autonomie de 75 km à la souris verte.

La consommation est homologuée légèrement au-dessus de la barre des 9 kWh/100 km. Rappelons que la norme WLTP ne s’applique pas dans l’univers des voitures sans permis : c’est un cycle « deux-roues électriques » qui sert ici de référence. La Fiat Topolino se recharge en 4 heures sur une prise domestique 230 volts.

Sur son marché, le véhicule devrait cartonner. Il suffit de se rendre dans une grande ville italienne – où les véhicules sans permis électriques plus ou moins artisanaux pullulent – pour deviner à quel point le succès commercial devrait être immédiat. En France, la clientèle aisée pourrait être séduite par la présentation plus soignée que sur sa cousine aux chevrons.

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Le catalogue de personnalisation permettra de s’offrir quelques équipements comme le ventilateur USB (évidemment, pas de clim’), une enceinte Bluetooth ou encore des tissus de siège se transformant en serviette de plage. Parmi les curiosités, on note la présence sur la version Dolce Vita d’une douchette, permettant de retirer sel et sable des corps bronzés après une journée à la mer. Mais aussi d’un autocollant effet bois permettant d’ajouter un soupçon de chic à l’Italienne.

Comme l’Ami, la Fiat Topolino sera assemblée dans l’usine Stellantis de Kenitra, au Maroc.

Le prix d’accès sera inférieur à 10 000 euros – hors bonus de 900 euros — même si Fiat n’a pas encore détaillé tous les tarifs. Des « forfaits » — sans doute sous la barre des 60 euros par mois — seront également proposés.