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Selon certains médias allemands, Opel pourrait devenir une marque 100 % électrique en cas de rachat par le groupe PSA.
Le rachat de la marque Opel par PSA est la grosse rumeur du moment. Opel, dont le déficit est constaté ou organisé depuis des années par la maison mère General Motors, intéresserait donc PSA qui dispose pourtant dans son catalogue de deux autres marques généralistes (Peugeot et Citroën). La présidente de GM Mary Barra et le président du conseil de surveillance d’Opel Dan Ammann auraient fait le déplacement hier, mercredi 15 février, à Rüsselsheim pour dialoguer à ce sujet avec la direction.
Que deviendrait donc la marque à l’éclair ? D’après un magazine allemand Manager Magazin, le grand chef de la firme de Rüsselsheim ferait honneur au logo en dédiant la marque à l’électrique.
Le plan (encore secret) serait de progressivement glisser à PSA toutes les activités liées aux véhicules thermiques pour ne garder que de l’électrique d’ici 2030, avec l’Ampera-e en guise de modèle de lancement. Cela devrait se décider assez rapidement, au plus tard en mai, c’est à dire avant le lancement de l’Ampera-e.
Si cela se confirme, ce serait une grande première. Jamais un constructeur de gros volumes n’a réellement envisagé d’abandonner les véhicules thermiques pour se tourner vers l’électrique. Le seul exemple qu’on puisse trouver est Venturi dans le début des années 2000. Mais les circonstances n’ont rien de comparable, car Venturi était alors à la limite du dépôt de bilan (10 véhicules produits seulement en 1999).
S’il veut réussir, Karl-Thomas Neumann devra faire plus que la stratégie actuelle d’Opel en matière d’électro mobilité. Sans soutien aux réseaux de recharge et en se contentant d’importer des modèles fabriqués de l’autre coté de l’Atlantique, Opel aura du mal à vendre de grandes quantités de véhicules électriques et à les proposer à des prix bas.
Tout cela serait un revirement assez impressionnant de la part de Karl Thomas Neumann. En effet, ses faits d’armes dans l’électrification dans les premières années de son mandat ont été la disparition de la faible visibilité de l’Ampera et son non renouvellement alors que sa soeur américaine, la Chevrolet Volt, a bénéficié d’une convaincante deuxième génération outre-Atlantique.
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