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Leasing social : des ménages modestes ont vraiment pu avoir accès à la voiture électrique

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Peugeot e-208
Peugeot e-208

Une première étude montre que le leasing social a pu remplir sa mission : permettre aux plus modestes d’avoir accès à une auto électrique neuve.

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2022, le leasing social a été mis en place fin 2023. Avec l’énorme succès que l’on connaît. Au point que le gouvernement a dû doubler le nombre de dossiers accordés pour ne pas faire trop de déçus (50.000 au final au lieu de 25.000), puis a dû rapidement couper les frais, en février.

Une bonne partie des livraisons a été réalisée, l’occasion de faire un premier bilan du dispositif. Comme l’a repéré le média Contexte, relayé par Les Échos, celui-ci a été publié par la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), sur sa page Linkedin. Le bon point est que ce leasing a rempli sa mission principale. Pour rappel, avec ce dispositif, Emmanuel Macron souhaitait rendre la voiture électrique accessible aux plus modestes, avec une offre sans apport autour de 100 € par mois (grâce à de généreuses aides de l’Etat).

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Selon les données de la DGEC, sur les 25.000 premiers dossiers validés, 40 % ont été accordés à des ménages appartenant aux trois premiers déciles de revenus, soit jusqu’à 10.200 € pour le revenu fiscal de référence par part. Donc des ménages qui ne sont généralement que très peu acquéreurs d’un véhicule neuf, qui plus est électrique.

Clientèle rajeunie

Autre aspect intéressant du leasing : il a permis à des clients plus jeunes d’avoir accès à un véhicule électrique neuf. Sur les 25.000 premiers bénéficiaires, l’âge moyen des acquéreurs est de 40 ans, soit 9 ans de moins que la moyenne des acheteurs d’un véhicule électrique neuf en 2023 (et même 14 ans de moins que la moyenne pour l’ensemble des véhicules).

Des données qui montrent donc que le leasing a plutôt tenu sa promesse, même s’il est toujours possible de faire mieux. On note ainsi que 33 % des dossiers ont été accordés à des ménages intégrés au cinquième décile, dans lequel on peut trouver des foyers plutôt aisés grâce au jeu des parts, certains en ayant plutôt profité pour changer leur deuxième véhicule.

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