Le patron de ce constructeur de voitures électriques doit renoncer à son salaire

Alors que Fisker est actuellement en procédure de faillite, le fondateur de la marque et sa femme viennent d’annoncer qu’ils renoncent à leur salaire. Ils veulent éviter de se retrouver avec 3 231 SUV électriques sur les bras.

Henrik Fisker et son épouse, Geeta Gupta-Fisker, ont annoncé qu’ils réduisent leur salaire à 1 dollar symbolique afin de réussir à écouler les derniers Ocean encore présents dans le stock et de rembourser les créanciers. La marque californienne est en faillite et tente de se débarrasser de ses derniers modèles en les vendant à American Lease, une société new-yorkaise spécialisée dans la location de véhicules.

Fisker souhaite vendre ses 3 321 derniers Ocean pour la somme de 46,25 millions de dollars (43 millions d’euros), soit environ 14 000 dollars par véhicule. Mais il y a un problème. Tous les modèles Fisker Ocean font l’objet d’un rappel de la National Highway Traffic Safety Administration en raison d’une pompe à eau défectueuse qui peut entraîner une perte de puissance. Un défaut connu depuis plusieurs mois.

C’est la fin de l’aventure Fisker

Tous les Ocean en stock doivent donc être réparés avant d’être vendus. Selon le média américain TechCrunch, Fisker prévoit de se débarrasser de ses Ocean par vagues de 200 exemplaires, le temps de réparer les autres. Pour cela, il faut des liquidités. Voilà pourquoi Henrik Fisker et sa femme ont renoncé à leur salaire (dont le montant n’est pas connu) et à leurs 710 000 dollars de primes.

Pendant que le constructeur se concentre sur la réparation et la vente de ses stocks restants, une bataille juridique est en cours. L’entreprise doit plus de 850 millions de dollars à ses créanciers. Parmi eux, il y a Heights Capital Management, l’une des plus grandes sociétés privées de services financiers au monde. Elle réclame tous les actifs de Fisker en garantie de ses obligations.