La Norvège dit oui aux voitures électriques chinoises

La Norvège, un pays pionnier dans l’adoption des voitures électriques, ne souhaite pas fermer la porte aux constructeurs chinois. Contrairement à l’Union européenne, le royaume du nord n’augmentera pas les droits de douane sur les modèles en provenance de Chine.

Avec la plus forte densité de véhicules électriques au monde, la Norvège est le pays leader dans le domaine. En 2023, 82,4 % des nouvelles voitures immatriculées dans le pays étaient des électriques. Des statistiques qui ne laissent pas les constructeurs chinois indifférents. Nio, BYD, Xpeng, MG, Aiways ou encore Zeekr distribuent déjà leurs modèles là-bas depuis plusieurs années et s’en sortent plutôt bien.

La Norvège est d’ailleurs souvent le premier pays par lequel les marques chinoises arrivent en Europe. Mais la Commission européenne souhaite donner un coup de frein à cette arrivée massive dans les ports du Vieux contient. Ursula von der Leyen a récemment annoncé une augmentation des droits de douane sur les voitures électriques fabriquées en Chine : ils seront désormais compris entre 27 % et 48 %.

Pas de droits de douane supplémentaires en Norvège

En tant que pays non membre de l’Union européenne, la Norvège vient d’annoncer qu’elle ne se joindrait pas à la punition. Le ministre des Finances norvégien, Trygve Slagsvold Vedum, a fait connaître la position de son pays sur le sujet des droits de douane sur les voitures électriques chinoises. Il a déclaré à nos confrères de Bloomberg que « l’introduction de cette taxe n’est ni pertinente, ni souhaitable pour notre pays ».

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Selon la Fédération routière norvégienne, environ 12 % des voitures électriques importées en Norvège proviennent de fabricants chinois (e chiffre exclut les modèles de Volvo). Le pays est un véritable bastion pour les marques chinoises. Xpeng y est présent depuis 2020 et Nio 2021. La Norvège accueille également certaines firmes assez rares en Europe, comme Voyah, une filiale de Dongfeng.