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Selon une récente plainte, Hyundai aurait fait pression sur ses concessionnaires américains pour qu’ils « gonflent artificiellement » les chiffres des ventes sur les voitures électriques. Ceux qui ont joué le jeu ont été récompensés, tandis que les autres auraient été désavantagés.
Aux États-Unis, Hyundai se trouve dans une position délicate. Le constructeur sud-coréen est accusé d’avoir demandé à ses concessionnaires de « gonfler artificiellement » les chiffres des ventes sur les électriques. « Nous devons atteindre un certain quota de ventes pour faire bonne figure devant la presse et le gouvernement coréen », selon le directeur des ventes de l’une des concessions concernées qui s’est exprimé sur le sujet.
Et ce n’est vraisemblablement pas un cas isolé. Selon les plaignants, ce « programme secret » serait appliqué auprès de tous les concessionnaires de la marque aux États-Unis. Un procès a été intenté devant le tribunal fédéral de Chicago par Napleton Aurora Imports, une concession Hyundai située en Illinois qui estime avoir été lésée par la politique de la firme sud-coréenne.
Avec d’autres concessionnaires, l’entreprise affirme que Hyundai a « publié des communiqués de presse vantant de faux chiffres sur les ventes ». Des chiffres qui prétendent montrer une croissance sur les voitures électriques, alors que ce n’est pas le cas. La marque demandait aux concessionnaires de déclarer des invendus comme étant vendus, avant d’annuler la vente le mois suivant.
Le constructeur de Séoul aurait institué un système dans lequel les concessionnaires qui jouaient le jeu étaient récompensés. Tandis que ceux qui refusaient de gonfler leurs chiffres étaient « punis ». Ces derniers se sont par exemple vus refuser des remises. D’autres ont été contraints de composer avec des stocks restreints ou des « véhicules impopulaires », selon The Verge.
À lire aussiTémoignage – Maxime a choisi la Hyundai Ioniq 5 pour tracter son van et son chevalLa firme a demandé à Napleton de suspendre son action en justice le temps de « mener une enquête interne ». Le concessionnaire a refusé. Michael Stewart, porte-parole pour la marque aux États-Unis, a déclaré que Hyundai ne « tolère pas la falsification intentionnelle des données relatives aux ventes ». Il précise qu’une « enquête a été initiée de manière immédiate » afin de « prendre toutes les mesures correctives nécessaires ».
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