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Le renouvellement de la Commission européenne aurait pu remettre en question la politique climatique de l’Europe. Mais cela ne sera vraisemblablement pas le cas. Deux nouveaux commissaires européens ont récemment confirmé vouloir mettre fin au thermique en 2035. Le cap devrait donc rester le même.
Les constructeurs automobiles ont besoin de visibilité pour pouvoir avancer. Changer de stratégie tous les 5 ans n’est pas envisageable. Il semble que les nouveaux commissaires européens l’ont bien compris. En effet, Wopke Hoekstra, le commissaire en charge du Climat, a récemment déclaré qu’il était « favorable » au calendrier convenu pour l’élimination progressive des voitures thermiques au sein de l’Europe.
The EU's climate targets for carmakers provide certainty to the industry and are here to stay, @WBHoekstra said in his hearing today. Now we have clarity, carmakers should recall their lobbyists, stop sowing confusion, and refocus on building the affordable EVs Europe needs. https://t.co/kegNmZYn1E
— T&E (@transenv) 2024-11-07T11:34:07.000Z
Quelques jours plus tôt, Apostolos Tzitzikosta, le nouveau commissaire européen aux Transports, avait fait une déclaration allant également dans ce sens. Il a expliqué vouloir « s’en tenir au projet initial de la Commission ». Les deux hommes politiques sont membres du PPE (le Parti populaire européen), le même parti que celui de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
M. Hoekstras a promis de faire tout son possible pour « créer un environnement économique viable pour les industries de l’automobile et des batteries ». Il compte notamment accélérer le déploiement des infrastructures de recharge en Europe et réaliser des investissements pour « renforcer le réseau électrique ». Le commissaire européen a ajouté qu’il souhaitait réellement se « concentrer sur l’électrification ».
À lire aussiFin des voitures thermiques en 2035 : le patron de BMW demande à l’Europe de faire marche arrièreSelon Transport & Environment (T&E), cette position va apporter de la « clarté ». L’ONG appelle les constructeurs automobiles à « rappeler leurs lobbyistes » et à se recentrer sur le « développement des voitures électriques abordables dont l’Europe a besoin ». Afin de s’assurer une majorité pour un second mandat, Mme. von der Leyen avait toutefois ouvert la voie aux carburants de synthèse.
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