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Les règles du bonus écologique vont évoluer dans le but de favoriser les modèles produits en France et en Europe.
Le Président de la République a présenté ce jeudi 11 mai sa stratégie pour accélérer la réindustrialisation de la France. Pour y arriver, Emmanuel Macron a notamment déclaré : « On doit accepter de cibler nos aides sur ce qui est bon pour le climat et bon pour l’Europe ».
Et il a donné un exemple très concret à cela : le bonus écologique. Le chef de l’Etat a donc confirmé que les règles de versement du bonus vont changer. L’idée est de prendre en compte l’empreinte carbone de la production du véhicule : « On va soutenir les batteries et les véhicules qui sont produits en Europe ».
Le gouvernement ne peut pas resserrer cela à la France, car ce serait surement empêché par Bruxelles… et parce que de nombreuses voitures électriques des constructeurs français sont produites dans d’autres pays de l’Europe.
Avec ce changement, le président de la République a clairement dans le viseur les voitures venues de Chine. Il a ainsi donné en exemple les erreurs faites avec le photovoltaïque : « On a construit une dépendance à l’égard de la Chine et on a fait réussir l’industrie chinoise ».
Les modèles électriques venus de l’Empire du Milieu devraient donc perdre le bonus, une manière de mettre des bâtons dans les roues des constructeurs chinois, à commencer par MG ! Mais des modèles électriques très populaires chez nous viennent aussi de Chine, à commencer par la Dacia Spring.
Emmanuel Macron n’est toutefois pas entré dans les détails de la réforme du bonus et des critères de l’empreinte carbone, qui semble dépendre de l’énergie utilisée dans le pays de production de l’auto. Cela fait partie d’un paquet de mesures englobées dans le projet de loi « industries vertes », qui sera présenté en Conseil des Ministres dans quelques jours… et est donc loin d’être voté.
Ce nouveau bonus pourrait d’ailleurs attendre 2024, le temps que les gigafactories de batteries en construction dans le nord de la France, et qui vont fournir Stellantis et Renault, soient opérationnelles !
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