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Depuis trois ans, Foxconn multiplie les messages et initiatives montrant sa volonté d’étendre son activité à la voiture électrique. La marque annonce à présent des ambitions qui peuvent paraître démesurées.
Bien connu pour être l’assembleur des iPhone d’Apple, Foxconn compte investir le marché de la voiture électrique. Il rejoindra la flopée de nouvelles marques attirées par ce qui ressemble à un eldorado. Il profitera pour cela de son savoir-faire industriel, et de ses compétences en matière d’électronique, désormais au cœur de l’automobile moderne.
L’industriel taïwanais a commencé par se positionner en tant que fournisseur avec la mise au point de composants, puis d’une plateforme complète. Il a ensuite commencé à évoquer une activité de producteur sous contrat. Comme il le fait déjà aujourd’hui dans le monde électronique, et comme le pratique Magna dans l’automobile par exemple.
Une activité qui s’est concrétisée par le rachat de l’usine de Lordstown Motors, puis de la création d’une coentreprise avec Geely en Chine. Trois clients sont déjà connus : Fisker et Lordstown en en Amérique du Nord, et Faraday Future en Chine. Avec cette activité, Foxconn compte ainsi produire entre 500 000 et 750 000 voitures par an d’ici à 2025.
Mais ce n’est pas tout. À l’automne dernier, Foxconn veut clairement devenir un poids lourd mondial, avec sa propre marque. À l’automne 2021, il dévoile Foxtron, une nouvelle marque créée en partenariat avec l’industriel Yulon Motors. Le lancement s’accompagne de l’annonce de trois modèles : le SUV Model C, la berline Model E et le bus Model T.
À lire aussiFoxconn : le fabricant de l’iPhone dévoile trois véhicules électriquesAu-delà de noms qui pourraient être remis en cause par Ford, Foxconn ne compte pas du tout jouer en fond de cour avec sa marque Foxtron, ni vouloir se limiter à son seul marché national. Foxconn a ainsi pour ambition de peser 5 % du marché mondial du véhicule électrique (voitures, bus et camion donc) en 2025. Cela devrait représenter moins d’un million d’unités, en partant de zéro en 2022.
Ce qui serait sans aucun doute la plus forte croissance jamais observée dans l’industrie automobile. Clairement, cet objectif est tellement ambitieux qu’il semble irréaliste.
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