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Pour sa première voiture électrique, notre lecteur alsacien a pris le temps de trouver le modèle qui lui conviendrait le mieux et au meilleur prix. Après s’être fixé sur la Model 3, il a craqué pour une version peu courante qui associe autonomie et efficience. Jean-Marc s’est confié à Max Freyss.
Avant de devenir électromobiliste, Jean-Marc roulait depuis 9 ans en Volkswagen Golf Sportsvan : « Une très bonne voiture. J’avais envie de changer. J’ai regardé ce qui se faisait en thermique d’équivalent. Par curiosité et envie de nouveauté, je me suis dit qu’il était peut-être temps de passer à l’électrique ».
Il s’est en particulier intéressé à trois modèles en particulier : « J’ai essayé une MG4, me suis assis dans une Renault Megane E-Tech, puis j’ai découvert la Tesla Model 3. Les autres, je les ai trouvées bien, mais j’ai eu le coup de cœur pour la berline américaine ».
Ayant eu entre les mains une déclinaison Performance à motricité intégrale, il voulait être rassuré sur le comportement de l’entrée de gamme Propulsion Standard : « Est-ce que l’intérieur est le même concernant par exemple le confort ? J’ai posé la question sur la page Facebook des propriétaires de Tesla en Alsace. J’ai reçu une quantité de réponse et des propositions d’essais. Nicolas de Wolfisheim m’a fait découvrir sa voiture et montré comment utiliser un Superchargeur. La conduire a été pour moi un élément déclencheur ».
Séduit par la berline américaine, notre lecteur a cherché un exemplaire qui pourrait lui convenir. Non pas en passant par le configurateur en ligne, mais sur les pages des modèles Tesla en stock pour la France. Et ce, en espérant bénéficier d’une petite remise. Il souhaitait au départ trouver une version Propulsion Standard. En visant la fin du trimestre pour son achat, pas sûr de pouvoir bénéficier de la meilleure disponibilité du personnel à la livraison.
Mais il y a une bonne raison à le faire quand même : « Sur la fin du trimestre, Tesla fait toujours des remises. C’est pour cela que j’ai effectué mes recherches sur les dernières semaines du mois de juin, m’intéressant aux promotions sur des Model 3 Propulsion ».
Au début, rien de vraiment extraordinaire : « Ca ne baissait pas trop, restant dans les 36 990 euros pour une Propulsion Standard, bonus de 5 000 euros déduit. Par curiosité, je suis allé voir du côté des modèles à grande autonomie. Là, j’ai observé des promotions plus conséquentes. C’est comme cela que je suis tombé sur la voiture que j’ai achetée, proposée à 35 470 euros, c’est-à-dire moins chère que la Propulsion Standard ».
À lire aussiTémoignage – Romuald est mécontent de la livraison de sa Tesla Model S PlaidC’est donc en passant des jours sur le site du constructeur que Jean-Marc a finalement déniché sa perle rare, une Model 3 Propulsion à grande autonomie : « C’est un modèle particulier qui n’a plus été commercialisé pendant un certain temps. Quand il a été remis en vente, il a été réservé aux entreprises. Sans doute face à l’absence de succès auprès des professionnels, il a été proposé aux particuliers ».
S’arrêter sur un exemplaire en stock impose toutefois une contrainte : « On n’a pas vraiment le choix de l’endroit où le véhicule va être livré. Ca peut être à l’autre bout de la France. Ce qui permet de vraiment tester la voiture au retour. Nous avons dû récupérer la nôtre à Valenton, près de Paris. Partante, ma femme m’a dit que les économies sur la voiture paieront l’aller-retour. J’ai aussitôt versé les 250 euros pour réserver le véhicule ».
Jean-Marc estime avoir bénéficié d’un « sacré coup de chance » en repérant ce modèle qui était d’ordinaire affiché à 45 990 euros bonus non déduit. C’est donc d’une remise d’environ 5 500 euros dont a profité notre lecteur : « Aujourd’hui, des Tesla Model 3 Propulsion à grande autonomie, on n’en trouve plus. J’imagine que le stock a été épuisé ».
Roulant lui aussi en Tesla Model 3, Max Freyss mesure tous les bénéfices de la découverte de Jean-Marc : « Pour moi, si c’était à refaire aujourd’hui et que j’avais eu la chance de tomber sur un tel modèle, j’aurais aussi bondi parce que c’est la voiture qui offre le plus d’autonomie dans la gamme Tesla. Du fait de la présence de la plus grosse batterie, elle est aussi dotée d’une meilleure puissance de recharge, jusqu’à 250 ou lieu de 175 kW ».
Avec 29 % de niveau de batterie quand notre journaliste s’est installé en passager dans la voiture de notre lecteur, le grand écran promettait encore 158 km d’autonomie.
Entre le pédalier Sport alu et des surtapis rigides façon bac qui permettent un nettoyage rapide au jet d’eau, y compris dans les 2 coffres, l’électromobiliste alsacien a cherché à améliorer son engin : « J’ai aussi commandé des grilles pour empêcher des objets de tomber dans les canalisations de ventilation sous les sièges arrière. Autrement ils risqueraient de se trimbaler là-dedans sans qu’on puisse les récupérer. Il faudrait dire à Elon que ça ne lui coûterait pas cher de prévoir cela dès le départ ».
Construite en 2023, la Tesla Model 3 de Jean-Marc est privée de capteurs. Ce qui se traduit par de curieuses lignes matérialisant la route sur la dalle numérique : « Je reste très prudent. Je trouve que la voiture l’est aussi. Elle annonce les centimètres et nous fait arrêter bien avant l’obstacle. C’est fiable à 20 ou 30 cm près. Sur une place de stationnement ordinaire, ça va. Si elle est un peu serrée, à l’avant, il faut faire un peu plus attention. Les gens de ma génération ont conduit pendant des décennies sans ces systèmes ».
Notre lecteur est séduit par l’utilisation de sa voiture électrique : « La conduite est souple, facile, performante. Ca pousse à l’accélération. Même s’il faut s’y faire, je trouve très agréable le freinage régénératif jusqu’à l’arrêt. Je n’utilise quasiment plus la pédale des freins. En descendant le col de Saverne, on arrive en bas avec 2 % de batterie en plus ».
La MG4 a déçu notre lecteur en raison de l’absence d’un système de type One-Pedal : « Cette fonctionnalité est pour moi un des gros atouts de la voiture électrique. A mon avis, c’est un point qui devient négatif pour tous les modèles qui n’en sont pas équipés ».
Pour Jean-Marc, recharger sa Model 3 est simple : « Dans mon garage j’utilise une prise domestique 16 A. Je règle à 8 A pour que ça recharge tranquillement. Je n’ai pas la contrainte d’avoir une batterie pleine tous les matins pour partir au boulot ou effectuer un long déplacement. Et comme je bénéficie des 10 000 kilomètres de recharge gratuite, je branche une fois sur deux aux superchargeurs Tesla. Comme j’ai des cellules NMC, je ne vais jamais jusqu’à 100 %. Il est conseillé de ne pas dépasser les 80 % ».
Le nouveau teslaiste goûte la joie d’avoir trouvé sa Model 3 Propulsion à grande autonomie : « Quand on a un aller et retour de 300-350 km, c’est agréable de ne pas avoir à s’arrêter pour effectuer une recharge. Je vais souvent à Nancy. Si j’avais une Model 3 Propulsion Standard, il faudrait que je fasse un petit complément d’énergie en quelques minutes au retour ».
Les consommations obtenues par notre lecteur avec sa berline électrique sont au niveau de celles des Hyundai Ioniq et Volkswagen e-Up!. Son compteur affichait déjà 1 623 kilomètres lors de l’interview. Sur les 875 derniers, la consommation moyenne était de 12 kWh/100 km. En roulant au niveau des limitations de vitesse, les chiffres étaient encore meilleurs lors du petit tour de 31 km réalisé en compagnie de Max Freyss, comprenant de la ville et une portion à 110 km/h : 10,5 kWh/100 km, et même 9,7 kWh sur les 25 derniers kilomètres. « Je suis particulièrement étonné par ces consommations, surtout quand on les compare à d’autres modèles ».
À lire aussiTémoignage – François a choisi un Tesla Model X Plaid en attendant le CybertruckAu sujet de sa ligne de carrosserie, l’électromobiliste se réjouit : « C’est une belle bagnole, une belle berline. Ses lignes fluides lui apportent une silhouette très aérodynamique ». Il apprécie aussi la simplicité d’usage : « On s’approche, la voiture se déverrouille. En appuyant sur la pédale des freins, les réglages qu’on a choisis se mettent en place, et on part de façon très facile et très souple ».
Jean-Marc est aussi séduit par la lisibilité et la réactivité de l’écran. L’absence de bouton n’est pas pour lui un handicap, même pour régler la climatisation : « J’utilise régulièrement la reconnaissance vocale : ‘Mets la ventilation sur 5 ; baisse la température de 2 degrés’. Ca marche bien, c’est une habitude à prendre. Aussi pour effectuer des manœuvres afin de rentrer dans mon garage en marche arrière : je lui commande par exemple de rabattre les rétros avant de passer le seuil de porte, et de les redéployer ensuite ».
Il avoue : « J’ai essayé de piéger le système avec des noms alsaciens de villages du genre ‘Breuschwickersheim’, mais il les reconnaît et programme la navigation sans problème pour les atteindre ».
L’automobiliste branché est plus modéré concernant le confort du véhicule en roulant : « Quand les revêtements de la route sont bien, ça va. S’ils sont un peu plus cabossés, on ressent les trépidations. Les suspensions sont dures, mais c’est compensé par des sièges souples et confortables. Un long voyage avec cette voiture m’occasionnerait beaucoup moins de fatigue qu’avec une thermique ».
Le régulateur adaptatif apparaît à lui comme un point à améliorer : « Je le trouve très prudent. On peut bien sûr régler la distance à partir de laquelle il intervient, mais il se met à freiner en arrivant au niveau d’un véhicule qui emprunte une bretelle de sortie. Je rencontrais déjà ce problème sur ma précédente voiture. Je pensais que ce serait mieux sur la Tesla. Il faut réactiver le système au moindre coup de frein ».
Une petite frayeur dont il se serait bien passé : « J’ai été surpris une fois par un freinage fantôme, en pleine nature sur une route à quatre voies ». Au quotidien, notre lecteur roule en mode confort : « Je ne vois pas vraiment de différence lorsque je passe en mode standard ».
À lire aussiTémoignage – Pourquoi Francis est passé de la MG4 au Tesla Model Y pour sa première voiture électriqueTrès satisfait de sa Tesla Model 3, Jean-Marc conseille à ceux qui s’intéressent à la voiture électrique et qui hésitent encore : « Que ce soit un modèle standard ou à grande autonomie, allez l’essayer ! Il faut s’asseoir dedans, jouer avec elle, tripoter l’écran, voir comment ça marche ».
Il assure : « Sur le plan du plaisir de conduire, il n’y a pas mieux. Comme me le disait mon parrain Nicolas : ‘Avant, je n’aimais pas conduire. Maintenant, depuis que j’ai la Tesla, avec mon épouse, on se bat à qui va la conduire tellement c’est agréable’. Les quelques appréhensions que l’on peut avoir, comme la recharge, c’est du détail. Une fois qu’on a essayé, on s’y fait très facilement ».
Et concernant le plan économique ? « C’est sans commune mesure, en dehors du prix d’achat. Je comprends très bien que ce dernier peut être un frein pour beaucoup de personnes. Même avec l’augmentation du prix de l’électricité, une électrique reste au moins deux fois moins chère à l’usage qu’une thermique. Une fois qu’on est dans la gamme de prix qu’on veut mettre dans une voiture, c’est incomparable l’économie que l’on peut faire ».
Un grand merci à Jean-Marc pour son témoignage. Retrouvez les vidéos d’Automobile Propre sur Youtube. En vous abonnant à notre chaîne et en acceptant de recevoir les notifications, vous serez rapidement prévenu de nos nouvelles publications.
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Focus sur Tesla24 septembre 2024
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