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Alors que l’enquête suit son cours pour expliquer les circonstances d’un accident mortel survenu le 7 mai en Floride et impliquant une Model S dont la fonction Autopilot était activée, Tesla subit de nombreux revers outre-Atlantique.
Chargé de l’enquête, le NHTSA, organisme américain en charge de la sécurité routière, a demandé de nombreuses informations complémentaires à Tesla pour mieux évaluer le système : liste complète des véhicules dotés de l’Autopilot, kilométrage parcouru, liste des plaintes adressées au constructeur par les consommateurs, rapports d’incidents etc… La liste est longue et n’arrange sans doute pas les affaires des équipes de Tesla, en pleine préparation de l’industrialisation de la Tesla Model 3 et à la veille de l’inauguration de la Gigafactory.
Concrètement, Tesla a jusqu’au 29 juillet pour fournir l’ensemble des éléments demandés faute de quoi le constructeur devra s’acquitter d’une pénalité de 21.000 dollars par jour.
Equivalent de l’UFC Que-Choisir, Consumer Reports, l’une des plus grandes associations de consommateurs aux USA, demande au constructeur californien de revenir sur une partie de sa technologie.
Plus précisément, quatre demandes sont formulées par l’association américaine vis-à-vis de Tesla :
De son côté Elon Musk ne compte pas désactiver son système et défend sa technologie. « Beaucoup de gens ne savent pas ce que c’est et comment l’activer » explique t-il au Wall Street Journal. « Nous savions que nous avions un système qui sauverait des vies » insiste t-il.
Plus récemment, le patron de Tesla a signalé via son compte Twitter que la fonction Autopilot était coupée lors d’un accident intervenue en Pennsylvanie. Selon lui, l’accident aurait pu être évité si l’Autopilot avait été activé.
Onboard vehicle logs show Autopilot was turned off in Pennsylvania crash. Moreover, crash would not have occurred if it was on.
— Elon Musk (@elonmusk) 2016-07-14T21:17:04.000Z
Au final, si Tesla, précurseur avec son Autopilot, focalise aujourd’hui toute l’attention des médias et des autorités, la polémique suscitée laisse entrevoir les nombreux débats juridiques et réglementaires qui risquent d’accompagner le développement des voitures autonomes et autres systèmes évolués d’aide à la conduite.
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