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Le premier ministre Boris Johnson annonce l’avancement de 5 ans du plan de bannissement des ventes de voitures essence et diesel qui inclut désormais les hybrides, même rechargeables.
2025 pour la Norvège, 2030 pour le Danemark, 2040 pour la France. A chacun sa date pour la fin des voitures thermiques. Au Royaume-Uni, le projet avance avec une nouvelle échéance encore plus proche que prévue, et plus radicale.
En juillet 2017, le projet gouvernemental prévoyait le bannissement des voitures 100% thermiques en 2040. Ceci comprenait les essence et diesel, sur le marché neuf seulement. Malgré le Brexit et la fin de la soumission aux normes européennes de CO2 « CAFE » (95 g/km en 2020, 58 g/km en 2030), le Royaume-Uni durcit son plan.
En amont de l’annonce, Boris Johnson appuyait l’avancement en 2035 de cette interdiction, « voire plus tôt si possible ». Lors de son discours, le Premier Ministre a même évoqué Walter Bersley ayant développé un taxi électrique dès 1895, « défait par les sceptiques et ceux qui pensaient que c’était technologiquement impossible ».
« Plus longtemps on laisse faire, pire ce sera » a ajouté Sir David Attenborough, éminent journaliste et scénariste l’accompagnant lors d’un déplacement à Londres, « c’est maintenant ou jamais, c’est de notre ressort de montrer quoi faire aux nations de ce monde ».
De plus, Johnson et le ministère des Transports souhaitent la future mesure plus stricte. En effet, les voitures hybrides et hybrides rechargeables seront également bannies. Cela laisse donc les véhicules 100% électriques et ceux à hydrogène.
Cette annonce s’inscrit dans la préparation de l’évènement COP26, qui sera organisée à Glasgow en novembre 2020. Moins conservateur, le gouvernement écossais, n’ayant pas de pouvoir en la matière, a même invité à reculer la date de l’interdiction à 2032. C’est également une réponse au limogeage de la présidente de la conférence sur le climat, Claire O’Neill, qui a vivement critiqué le Premier Ministre sur la BBC, qui lui aurait avoué « ne pas comprendre le changement climatique ».
Enfin, à l’instar de la France, le Royaume-Uni vise la neutralité carbone en 2050. Toutefois, il n’a pas été question de l’interdiction de circulation des voitures thermiques, proposée en 2017 pour cette date.
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