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Face à la crise mondiale des semi-conducteurs, le constructeur chinois Nio est contraint de fermer son usine chinoise durant 5 jours.
Pour ne pas subir les rumeurs et spéculations, Nio joue la transparence totale. Un communiqué de presse annonce l’arrêt prochain des lignes de production du constructeur. L’usine de Hefei (Chine) n’assemblera aucune voiture du 29 mars au 2 avril. La cause est claire et nette : « le manque de puces électroniques », annonce Nio.
Le constructeur chinois spécialiste de l’électrique a déjà estimé les dégâts. La baisse de production est estimée entre 500 et 1 000 véhicules pour ce printemps. Aucun détail n’est donné entre les trois modèles existants, les SUV ES6, EC6 et ES8.
Cela semble négligeable, et n’entamera pas la croissance du constructeur qui a réalisé en 2020 une année record. Toutefois, le manque représente près de 2,5 à 5 % des objectifs de production de la marque. Nio vise en effet 19 500 unités ce trimestre, contre 20 000 à 20 500 auparavant. Suite à cette annonce, l’action en Bourse a chuté de 4,8 %, à 36,13 dollars.
À lire aussiEn vrai, c’est quoi NIO ?Le manque de semi-conducteurs, nécessaires pour multiples fonctions d’une voiture, n’épargne personne. Les japonais avaient tiré la sonnette d’alarme en premier dès janvier. Suivirent les américains GM et Ford, puis Renault. Le constructeur au losange a estimé devoir diminuer sa production de 100 000 véhicules cette année. Chez Stellantis, ce sont deux usines françaises qui ont du fermer brièvement en février.
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