Malgré les menaces de sanctions, le chinois Nio garde le cap sur ses ambitions européennes

Le message envoyé par le gouvernement comme par les constructeurs chinois est clair : les sanctions européennes ne changeront rien aux ambitions. Ce qui vaut aussi pour Nio qui poursuit activement son développement en attendant une arrivée imminente en France.

Pour s’aventurer hors de son marché national, Nio a tout misé sur l’Europe. Le petit constructeur a en effet choisi de ne pas disperser ses efforts dans plusieurs régions, au contraire de certains de ses concurrents qui tentent également leur chance en Asie ou au Moyen-Orient.

C’est que Nio a un enjeu de taille : le développement de son réseau de stations d’échange de batterie. Leur nombre progresse désormais un peu plus vite, puisqu’il a plus que triplé depuis le début de l’année. On en dénombre à présent 43 en Europe, dont plus d’un tiers en Allemagne.

À l’occasion de l’ouverture de sa seconde Nio House aux Pays-Bas, à Amsterdam, William Li et Zhang Hui, Directeur Général et Président de Nio, ont fait le déplacement. Ils ont justement rejoint Amsterdam depuis Francfort en voiture en utilisant le réseau d’échange de batterie.

William Li a profité de l’événement pour confirmer l’engagement de Nio sur le marché européen. Peu importe les menaces de sanctions européennes à l’encontre des voitures chinoises. Selon lui, les plaintes de l’UE « n’ont pas de sens » et « les voitures électriques sont un développement très important pour l’environnement et ne devraient pas être exploitées comme cible politique ».

Une production en Europe envisagée

Derrière ces belles paroles, Nio évoque pour la première fois une possible production locale. Aucune date n’est évoquée, puisque tout dépendra de l’accueil que réservera le public à la nouvelle Onvo L60, puis à la berline Firefly plus abordable et spécifiquement prévue pour nos marchés.

Deux marques qui seront naturellement privilégiées pour une production locale alors que la marque Nio est un peu plus protégée par son positionnement Premium. William Li a également évoqué la possibilité de travailler avec des partenaires locaux. Le cas de Leapmotor donnerait des idées à ses compatriotes ?

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