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Signé à l’automne dernier, le partenariat entre Stellantis et LeapMotor va pouvoir entrer en vigueur. Et Stellantis compte rapidement en tirer profit, en important des véhicules électriques chinois en Europe.
Comme toujours, les accords sont soumis à des réglementations spécifiques, et à l’approbation des autorités. La coopération signée en octobre dernier entre Stellantis et LeapMotor va bientôt pouvoir entrer réellement dans une phase active. En effet, les autorités chinoises viennent de l’approuver.
Le volet le plus important de l’accord est la création d’une coentreprise nommée LeapMotor International. Stellantis y est majoritaire, avec 51 %. Cette entité est la seule autorisée à exporter les Leapmotor depuis la Chine, et aussi la seule à pouvoir produire ces modèles hors de Chine. C’est d’après cette partie de la coopération que l’on peut considérer Leapmotor comme étant la quinzième marque du groupe Stellantis.
À lire aussiAvec ses modèles électriques R2 et R3, le constructeur américain Rivian vise l’EuropeEt il n’y pas de temps à perdre. Les deux partenaires visent un demi-million de ventes pour la marque chinoise hors de son marché national à la fin de la décennie. LeapMotor devrait ainsi rapidement débarquer de façon plus large qu’aujourd’hui en Europe.
Les exports devraient démarrer dès le second semestre avec en tête de pont le SUV électrique C10. Le logo LeapMotor devrait donc prochainement faire son apparition dans les concessions aux côtés de ceux des autres marques du groupe en France, Allemagne, Espagne et Italie. Et la production en Europe, ou même en Amérique du Nord, figure clairement dans le calendrier du groupe.
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