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L’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi redéfinit sa coopération

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Dans un contexte de crise, l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi réorganise sa stratégie d’échanges entre les marques. L’objectif est d’économiser jusqu’à 40 % des coûts et investissements nécessaires pour concevoir et assembler les véhicules.

Située dans le top 3 des plus grandes alliances automobiles mondiales, Renault-Nissan-Mitsubishi change de tactique pour s’adapter à un marché très concurrentiel et fluctuant. Dans un communiqué, elle annonce sa volonté de réduire de 40 % ses coûts et dépenses d’investissement pour chaque modèle. Pour cela, l’alliance va appliquer un principe baptisé « leader-follower » aux projets communs de véhicules. Un système déjà utilisé sur le segment des véhicules utilitaires qui consiste à désigner un modèle « leader » prioritaire et d’autres « followers » pour chaque catégorie de véhicule. Près de 50 % de la production de l’alliance devrait ainsi exploiter ce schéma d’ici 2025.

Ce principe sera étendu aux technologies, comme la conduite autonome qui est attribuée à Nissan. Renault sera « leader » du secteur de la connectivité, de l’architecture électrique-électronique et du groupe motopropulseur électrique CMF-A/B ePT. Nissan obtient le moteur CMF-EV ePT et Mitsubishi sa technologie hybride-rechargeable des segments C et D. L’alliance compte également renforcer la standardisation de ses plateformes, pour passer de 8 à 4 exemplaires et mutualiser la production afin d’économiser et d’augmenter la compétitivité des constructeurs.

Enfin, le plan prévoit de designer une « entreprise de référence » sur les différents marchés mondiaux. Nissan sera en charge du renouvellement des C-SUV après 2025 alors que Renault devra se contenter du B-SUV en Europe. En Amérique Latine, les plateformes du segment B seront réduites de 4 à 1 exemplaire, produites au sein de deux usines conjointement exploitées par Renault et Nissan. L’Asie du Sud-Est le Japon resteront aux mains de Nissan et Mitsubishi.

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