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C’est une tendance qui séduit de plus en plus de villes face à l’enjeu sanitaire de la pollution de l’air : interdire la circulation des véhicules les plus polluants. Après Paris et Rome, Grenoble s’engage dans cette direction. Des restrictions qui ne concerneront que les poids-lourds et utilitaires dans un premier temps.
Régulièrement confrontée à des épisodes de pollution, Grenoble prend logiquement des mesures pour améliorer sa qualité de l’air. Avec neuf autre communes de la métropole, la capitale Alpine a présenté jeudi un plan d’interdiction échelonné des poids-lourds et utilitaires diesel et essence les plus polluants. Des restrictions définitives de circulation qui entreront en vigueur dès 2019 pour les véhicules portant la vignette Crit’air « 5 ». En 2020, ce sera au tour des véhicules estampillés « 4 », puis « 3 » en 2022 et enfin « 2 » en 2025.
Les véhicules concernés ne pourront plus circuler dans la zone de circulation restreinte (ZCR), mise en place depuis le 1er janvier 2017 sur un périmètre élargi du centre-ville de Grenoble. Une zone qui sera étendue à huit autres agglomérations en 2019. Le maire EELV de Grenoble Eric Piolle souhaite même aller au-delà avec « l’éviction de tous les diesel à terme d’ici 2030 ». Une date ambitieuse, dix ans avant l’interdiction des véhicules thermiques annoncée par le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.
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