General Motors et Hyundai s'associent dans le véhicule électrique, et plus si affinités

Deux grands groupes automobiles ont décidé de nouer un partenariat stratégique sur les véhicules électriques et les technologies liées aux nouvelles énergies. Une association qui pourrait être le signe d’une nouvelle période de consolidation au sein de l’industrie.

Une association majeure se profile dans le monde automobile. General Motors et Hyundai Motor Company viennent en effet de signer un protocole d’accord (Memorandum of Understanding) pour étudier un rapprochement dans différents domaines, dont le véhicule électrique.

Plus précisément, les domaines de coopération envisagés sont larges, puisqu’ils couvrent la conception en commun de véhicules particuliers et utilitaires, de moteurs thermiques, ainsi que des technologies autour des nouvelles énergies. Dans ce dernier lot, on trouvera les véhicules hybrides, électriques ou encore l’hydrogène.

Comme toujours dans ce genre d’opération, ce sont les économies d’échelle qui sont au centre du jeu, pas l’utilisation de technologies et ressources communes, le partage de certains investissements ou l’accumulation des volumes pour des achats en commun de composants ou de matières premières.

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Plus de 12 millions de voitures par an

À ce petit jeu, rappelons que Hyundai-Kia est numéro trois mondial avec environ 7 millions de véhicules. GM, qui n’est certes plus le géant de naguère, occupe encore la quatrième place mondiale avec 5 millions de véhicules. Cette union donnerait ainsi naissance à un nouveau numéro un mondial. En outre, en ajoutant le rapprochement entre Nissan et Honda en cours, les 5 premiers acteurs (GM/Hyundai, Toyota, Volkswagen, Nissan/Honda, Stellantis) sont tous à plus de 6 millions d’unités et représentent 50 % du marché mondial.

Il ne s’agit encore que d’un accord préliminaire définissant les champs d’études en vue d’un accord final qui pourrait intervenir dans quelques mois. Dans ce contexte, on ignore encore si cet accord comprendra un volet de partage de capital.

Néanmoins, pour les deux partenaires, le véhicule électrique est au centre des préoccupations. Tout comme leur capacité à maintenir leur compétitivité face à d’ambitieux constructeurs chinois.