Ferrari pense que les marques européennes doivent faire mieux face aux constructeurs chinois. Néanmoins, le PDG de la firme italienne ne se pense pas concerné par cette lutte.

L’arrivée sur le marché de l’automobile des constructeurs chinois ne passe pas inaperçu. Mais leur succès sur le Vieux Continent pourrait créer une mesure protectionniste.

En effet, l’Europe réfléchit à taxer les véhicules électriques chinois pour défendre le marché européen. En conséquence, la Chine réfléchit à augmenter les frais d’importation sur les voitures européennes.

Les voitures que vise l’Empire du Milieu seraient surtout celles ayant un gros moteur. Cela toucherait donc les constructeurs de voitures de luxe et le haut de gamme des premiums.

Benedetto Vigna, le PDG de Ferrari, ne pense pas qu’il s’agisse d’une guerre. “Les gens parlent d’une guerre, mais je vois cela comme une belle compétition”, a-t-il dit sur Bloomberg TV.

Cependant, il s’inquiète pour ses rivaux et pense que l’arrivée des marques chinoises devrait faire réagir les constructeurs du Vieux Continent. “Pour moi, c’est un appel à l’action pour l’Europe”, a ajouté Vigna.

Il écarte néanmoins Ferrari de cette équation, la marque n’ayant pas de succès en Chine. “La Chine n’est pas pour Ferrari ce qu’elle est pour d’autres marques de luxe. Le marché en Chine n’est pas encore mûr”, a conclu l’Italien.

À lire aussi Électrique ou thermique ? Ferrari estime qu’il faut laisser le client choisir