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Le crossover électrique FF91 verra-t-il le jour ? On pensait la situation de Faraday Future stabilisée depuis quelques mois. Que nenni ! La start-up est à nouveau emportée dans un scandale, avec changement d’état-major à la clef…
Fondé en 2014, Faraday Future s’est illustré au CES de Las Vegas en 2016 avec son concept F-Zero, puis en 2017 avec le concept précurseur de son premier modèle, la FF91. Depuis, la start-up cumule les scandales liés à diverses malversations. Dès 2016, des doutes ont été levés sur les finances de l’entreprise. Depuis, entre les difficultés financières du fondateur Jia Yueting et les conflits avec divers investisseurs, dont Evergrande, Faraday Future a frôlé la faillite à plusieurs reprises, et changé de patron plus souvent que n’importe quelle autre entreprise du secteur.
Depuis 2019, suite au retrait du très controversé Jia Yueting du poste de Directeur général, remplacé par Carsten Breitfeld en provenance de Byton, les choses semblaient se stabiliser. Et l’on pouvait même commencer à croire que la FF91, qui semble plutôt intéressante, pourrait finalement être mise sur le marché. Même si l’on perd patience, puisqu’elle est annoncée depuis près de deux ans comme en instance d’entrer en production. Mais après tout, la Lucid Air a bien failli elle aussi ne pas voir le jour…
En novembre dernier, peu après son introduction en bourse via un processus accéléré SPAC sous le code FFIE, Faraday Future était accusé d’être une arnaque par un vendeur à découvert. L’entreprise a alors ouvert une enquête qui débouche aujourd’hui sur ce nouveau scandale qui vient ternir, si c’est encore possible, son image.
Deux faits sont reprochés à Faraday Future. Tout d’abord, les commandes pour la FF91 sont bien moins élevées que les 14 000 unités annoncées. Le décompte prend en effet en compte de simples prises de contact. Il n’y aurait en réalité que quelques centaines de vraies commandes confirmées par le versement d’un acompte. Les chiffres auraient été globalement multipliés par 10, trompant ainsi clairement les investisseurs.
Mais ce qui semble perturber le plus ces derniers, ce n’est pas cette petite erreur comptable… Le rôle joué par Jia Yueting agace plus. Officiellement simplement Chief Product Officer, soit responsable du plan produit, il jouerait en réalité un rôle plus important.
Pour l’heure, le fusible se nomme Brian Krolicki, Président du conseil d’administration. Les salaires de Carsten Breitfeld et de Jia Yueting sont diminués de 25 %. Surtout, ils sont placés sous la tutelle de Sue Swenson nommée à la tête du conseil et dotée d’un rôle exécutif. Avec pour mission de remettre le fonctionnement de l’entreprise sur les rails…
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