La suite de votre contenu après cette annonce
En grande difficulté, Nikola a finalement mis la clef sous la porte. L’heure est à présent à la vente des actifs pour tenter de rembourser une partie des créanciers.
Entre errements de stratégie, malversations, fraudes et problèmes techniques, celui qui se rêvait en « Tesla du camion » laisse beaucoup plus de dettes que de véhicules sur la route… La faillite est désormais officielle et il est temps de faire les comptes.
Lancé en 2014 et voulant produire un spectaculaire camion, très inspiré par le prototype de Tesla, Nikola a changé de cap à plusieurs reprises : électrique ou hydrogène, toujours avec des ambitions énormes et des plans de déploiement de réseaux spectaculaires. La bulle gonfle, attirant des investissements de GM et Iveco. Jusqu’au scandale révélé par Hindenburg Research en septembre 2020 (deux jours après la signature des accords avec GM) qui amorce la chute.
GM se retire, l’action dévisse, et le fondateur Trevor Milton démissionne et passera quelques mois plus tard par la case prison… Quant aux camions, c’est plutôt la case rappel pour eux. Les quelque 200 unités produites ont toutes été rappelées à l’automne dernier pour corriger de multiples défauts.
Dans sa déclaration de faillite, Nikola indique n’avoir plus que 47 millions de dollars en liquidités. Le constructeur n’espère visiblement aucun sauvetage de dernière minute et vise clairement la mise aux enchères de ses actifs, qui sont évalués entre 500 millions et 1 milliard de dollars. Ce qui sera bien insuffisant pour rembourser les dettes qui pourraient approcher les 10 milliards de dollars.
À lire aussiLa coentreprise de Renault dédiée aux véhicules hydrogènes en liquidation judiciaireLa suite de votre contenu après cette annonce
Le meilleur d'Automobile Propre, dans votre boite mail !
Découvrez nos thématiques voiture électrique, voiture hybride, équipements & services et bien d’autres
S'inscrire gratuitement