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Nouveau porte-étendard de Cadillac, la berline Celestiq n’est plus un concept ou un prototype. Sa production vient de commencer. En petite série et à la main pour justifier un prix stratosphérique.
Cadillac souhaite profiter du passage à l’électrique pour repositionner son image au sommet de la hiérarchie automobile mondiale. Après tout, le slogan historique de la marque qui porte le nom du fondateur de la ville de Détroit n’est-il pas « Standard of the World » ? La firme de GM a donc choisi de relancer une grande berline. La Celestiq doit prendre la succession d’une lignée interrompue en 1996 avec la disparition de la Fleetwood.
Mais entre chute de l’image de la marque, désamour pour les berlines et concurrence de la Tesla Model S déjà bien installée, Cadillac a choisi de viser le très (très) haut de gamme. Les volumes sont faibles ? C’est voulu…
La Celestiq sera donc exclusive, et très chère. Le prix démarre à 300 000 dollars et chaque exemplaire sera produit sur commande, à la main. La production a officiellement débuté, et pas dans n’importe quelle usine du groupe. La Cadillac Celestiq est produite au cœur même de l’ingénierie et de l’innovation de GM, au sein du Technical Center de Warren. Un site inauguré en 1956 en présence du président Eisenhower, créé par l’architecte Eero Saarinen et classé monument historique. La Celestiq est le premier véhicule à y être produit.
À lire aussiFord F-150 Lightning : la production du pick-up électrique est à l’arrêt car « la demande baisse »Cadillac a confirmé son retour en Europe grâce à l’électrique, en commençant par le SUV Lyriq. Mais la berline Celestiq n’a pour le moment pas été annoncée sur notre continent, où ses ventes seraient de toute façon plus que confidentielles. Les marchés pour lesquelles elle a été confirmée sont l’Amérique du Nord, la Chine et le Moyen-Orient.
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