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Spécialiste de l’électrique, BYD veut s’implanter sur le marché japonais. Et comme partout, les ambitions sont de taille. Il veut simplement devenir un des plus gros importateurs du marché en deux ans.
BYD a démarré ses opérations au Japon à l’été 2022. Comme partout où il s’implante, le constructeur chinois n’est pas venu pour faire de la figuration. Il dispose déjà de 50 points de vente dans l’archipel, et compte doubler ce nombre d’ici à 2025. Il a surtout l’intention d’y écouler à cette date plus de 30 000 voitures électriques.
Un nombre qui peut paraître peu élevé par rapports aux centaines de milliers annoncées dans d’autres pays ou aux ventes mondiales de la marque qui flirteront cette année avec les trois millions. Mais le marché japonais reste très fermé aux marques étrangères. Un tel niveau mettrait BYD dans le peloton de tête, des marques étrangères, aux côtés de Mercedes, BMW, Volkswagen et Audi.
L’exploit serait d’autant plus appréciable que le marché japonais est largement hybridé, mais n’est pas encore très réceptif aux véhicules électriques. En novembre, il s’en est écoulé 3 331 unités (hors Kei), et 23 023 depuis janvier. Dont 1 183 BYD…
Néanmoins, on peut aussi argumenter du fait que les ventes sont faibles parce que l’offre l’est : Nissan Ariya et Leaf, Toyota bZ4X, Subaru Solterra, Honda e… Le choix reste limité et en proposant les Seal, Atto3 et Dolphin, il a nettement augmenté l’offre.
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