AccueilBrèvesBYD va ouvrir une usine en Turquie pour inonder l’Europe avec ses voitures électriques

BYD va ouvrir une usine en Turquie pour inonder l’Europe avec ses voitures électriques

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L’usine prévue en Hongrie pour 2027 ne suffira pas aux ambitions de BYD qui confirme sa seconde usine pour notre continent. Et c’est finalement la Turquie qui l’emporte avec un imposant projet d’usine et de centre de développement.

En l’espace de quelques mois, BYD s’est internationalisé massivement. Par une présence commerciale dans de nombreux pays, mais aussi par l’installation de plusieurs usines : Thaïlande, Ouzbékistan, Brésil, projets au Mexique et en Indonésie… Concernant l’Europe, le groupe chinois a confirmé dès son arrivée à l’automne 2022 qui avait l’intention de s’implanter industriellement. Mieux, les déclarations ont très tôt fait état de plans pour plusieurs usines.

Alors que l’usine prévue en Hongrie n’a pas encore démarré sa production, BYD confirme sa seconde implantation dans la région. Ce sera finalement en Turquie. Non pas en Europe donc, mais dans un pays limitrophe qui a surtout des accords douaniers avec l’Union Européenne. Cette usine permettra également de couvrir des besoins vers d’autres pays de la région, comme Israël, où ses modèles électriques se sont rapidement imposés.

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Le site sera implanté dans la région d’Izmir, sur un terrain offert par le gouvernement. BYD prévoit d’investir 1 milliard de dollars pour une usine capable de produire 150 000 voitures par an avec un démarrage des lignes avant la fin de l’année 2026. Des véhicules qui seront exonérés de taxes à l’importation en Europe. Pour le moment, on ignore le nom des modèles qui seront assemblés en Turquie ou en Hongrie. Naturellement, ce sont les plus gros volumes qui seront privilégiés : Dolphin, Dolphin Mini (Seagull), Yuan Up, Atto3, Seal X

Au-delà de la production, le constructeur chinois implantera sur place un centre de recherche et développement. 5000 emplois directs seront créés. Pour attirer cet investissement, la Turquie a choisi de changer radicalement sa politique. À la suite d’une rencontre entre Recep Tayyip Erdoğan et Xi Jinping jeudi, le gouvernement d’Ankara a annoncé vendredi renoncer à ses taxes de 40% sur tous les véhicules chinois…

GAC, Chery, SAIC et Greatwall sont également en discussions avec la Turquie pour de futures usines prévues dans la région.

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