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Cette opération dotée d’une enveloppe de 200 millions de dollars (177 millions d’euros) fait suite à une première injection en juin 2018 d’environ 88 millions d’euros.
Ce triplement de la participation du constructeur allemand vise à lui assurer un accès précoce et pérenne aux batteries à électrolyte solide – aussi nommées batteries à semi-conducteurs -, jugées plus sûres.
« Nous sécurisons notre base d’approvisionnement mondiale avec des producteurs efficaces, renforçant progressivement les capacités de fabrication et stimulant le développement de la technologie de pointe des batteries à semi-conducteurs. Dans ce contexte, nous nous concentrons sur les partenariats stratégiques à long terme », confirme Frank Blome, responsable de l’activité cellule de batterie, chez Volkswagen Group Components.
Cette technologie d’accumulateurs apportera aux véhicules électriques à la fois une meilleure densité énergétique qui se traduira par une autonomie accrue et/ou un pack embarqué plus léger et moins encombrant, et un temps de recharge moins long permis par une puissance acceptée plus forte par les cellules.
Pour exemple, selon une estimation donnée par Volkswagen lors de la première injection, avec des batteries solides, une E-Golf dotée habituellement d’une autonomie de 300 kilomètres verrait ce rayon d’action porté à 750 km environ.
Concrètement, les 2 entreprises vont travailler ensemble à mettre au point leur propre solution de cellules à semi-conducteurs, avant une production à grande échelle, dans une usine commune. Ce scénario permettra de soutenir le développement de la gamme électrifiée du constructeur allemand.
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