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Les start-ups chinoises attirent des investissements étrangers. Nio profite ainsi d’un milliard d’euros d’investissement de la part du gouvernement d’Abu Dhabi.
La période d’abondance semblait terminée pour les start-ups du secteur automobile avec des investissements plus compliqués à trouver. Néanmoins, le dynamisme du marché chinois et de certains des nouveaux constructeurs qui s’y développent attire à présent de nouveaux investisseurs.
Nio, Xpeng, Neta, HiPhi, etc n’ont pas manqué de financement lors de leur création. Mais jusqu’à présent, il s’agissait essentiellement d’investisseurs chinois, en grande partie issus du monde des nouvelles technologies. On trouve ainsi Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi, Huawei, au capital de nombreux constructeurs spécialisés dans le véhicule électrique.
Juste après Human Horizons (HiPhi) qui a conclu un accord à plus de cinq milliards avec l’Arabie Saoudite, Nio confirme un financement à Abu Dhabi. Via le fonds souverain CYVN, l’émirat détiendra 7% du capital de la firme chinoise. 680 millions seront directement apportés à Nio, par l’acquisition de nouvelles parts (84 695 543 pour être précis). Le reste (320 millions et 40 137 614 actions) seront en revanche acquis auprès d’une filiale de Tencent, qui abaisse donc sa présence.
Un milliard d’euros (1,1 milliard de dollars), voilà un apport d’argent frais qui tombe à point. Entre le développement de sa gamme, de ses nouvelles marques (Alps et Firefly), de son expansion internationale, Nio a cruellement besoin de cette manne. D’autant que la guerre des prix qui fait rage en Chine a durement impacté sa rentabilité.
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