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Six mois après un premier investissement, l’émirat d’Abu Dhabi monte à nouveau au capital du constructeur chinois Nio et devient son premier actionnaire.
Tout en repoussant autant que possible la sortie des énergies fossiles, les pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient investissent massivement dans le véhicule électrique. Six mois à peine après son arrivée au capital de Nio, le fonds souverain d’Abu Dhabi CYVN renforce sa présence au sein du constructeur chinois.
Par l’acquisition de 294 millions de nouvelles actions, sa participation passe de 7 à 20,1%. Le nouvel investissement de 2,2 milliards de dollars vient compléter celui de 1 milliard souscrit en juin dernier. Il devient au passage le premier actionnaire de Nio, devant le fondateur William Li.
Ce dernier conserve néanmoins des droits de vote supérieurs et CYVN pourra nommer deux des administrateurs au conseil d’administration du constructeur.
Ce nouvel investissement valorise Nio à hauteur de 16,8 milliards de dollars. Il apporte surtout de l’argent frais au constructeur aux finances durement éprouvées au premier semestre par la guerre des prix. Les marges sont en effet particulièrement réduites sur le marché chinois et le contexte rend l’atteinte de l’équilibre financier encore plus compliqué pour les nouveaux constructeurs. Nio a en outre consenti à d’importants investissements ces derniers mois pour reprendre en main son outil de production.
En 2024, les différents pays du Golfe ont multiplié leurs investissements dans l’industrie automobile chinoise : Abu Dhabi pour Nio et Evergrande, l’Arabie Saoudite pour Hiphi, BeyonCa et Pony.AI…
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