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Un lanceur d’alerte a laissé entendre que VinFast aurait forcé ses employés à faire des heures supplémentaires. Leurs supérieurs auraient annulé les vacances de ceux-ci et les auraient enfermés à l’usine.
La marque vietnamienne de voitures électriques VinFast s’est-elle laissée aller à des pratiques intolérables ? C’est ce que laisse entendre un lanceur d’alerte, qui est aussi un ancien employé ayant été écarté.
Hazar Denli, c’est son nom, a perdu son emploi après avoir posté des messages sur les réseaux sociaux. Ceux-ci expliquaient au grand public que les voitures de VinFast ne sont pas bonnes en matière de sécurité.
Selon lui, le développement des pièces ne se fait pas comme il faut, puisque VinFast se précipite pour fabriquer les composants de ses voitures. Il explique que la sécurité des voitures n’est pas au niveau qui devrait être le sien. Il a même expliqué qu’il ne laisserait pas ses proches rouler dans un véhicule de la marque.
Mais Denli ne s’est pas arrêté là et a révélé que VinFast a des pratiques pour le moins inquiétantes. En effet, il a révélé que l’entreprise vietnamienne enfermait ses employés pour qu’ils fassent des heures supplémentaires.
À lire aussiVinfast lance en France le petit SUV électrique VF6, voici ses prixC’est dans le journal The Times que Denli a révélé cela, et le journal a aussi eu un autre témoignage. La deuxième personne qui s’est exprimée corrobore tous les dires du lanceur d’alerte initial.
VinFast a fait travailler des employés de Tata Technologies Limited (TTL), la branche anglaise de Tata Group. Denli a donc fait partie des employés détachés à la fabrication de pièces pour VinFast.
C’est là qu’il dit avoir assisté à ces pratiques inquiétantes de la part de VinFast. Et un document interne, que cite le Times, semble admettre ouvertement que des employés ont subi cela.
VinFast aurait fermé l’usine lors de la pandémie de Covid-19, et les employés qui s’y trouvaient ont été enfermés également. Parmi ces personnes se trouvait apparemment un très bon ami de Hazar Denli, qui lui a révélé cela.
D’autres pratiques ont fait surface, comme celles obligeant les employés en congés à revenir à l’usine. Certains étaient en route pour l’aéroport quand VinFast les a contraints à revenir à l’usine pour travailler. « C’était la nature et la culture », a déclaré une source anonyme au Times.
Denli a par la suite démissionné de chez VinFast pour rejoindre Jaguar Land Rover. Mais les liens avec TTL ont permis à cette dernière de contacter le directeur de JLR pour faire virer Denli.
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