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C’est probablement le genre de question à laquelle Elon Musk et ses associés ont cherché à répondre dès le début de ce siècle avant de se lancer dans l’aventure Tesla. Avec quelques années de retard, c’est au tour des grands constructeurs automobiles d’essayer d’y répondre. Petit tour d’horizon de l’état d’avancement des réflexions sur le sujet…
C’est au détour d’un lien posté sur Twitter il y a quelques semaines que je me suis retrouvé à lire un des premiers billets rédigé par Elon Musk pour le blog Tesla Motors [the secret Tesla Motors master plan (just between you & me)]. Le billet en question date d’août 2006 (!). Il y décrit le plan stratégique de Tesla en tant que futur constructeur de voitures électriques. Avec quelques années de recul, on peut dire que M. Musk ne s’est pas beaucoup trompé jusqu’ici…
En parcourant les autres billets écrits à la même époque, on comprend alors très vite ce que beaucoup refusent encore d’admettre : la voiture du futur sera électrique. [lire à ce sujet, les excellents billets intitulés « The future of cars is electric » et « Electric cars & PV solar cells »]
À condition de lire l’anglais et de ne pas être trop fâché avec la physique, le lecteur trouvera tous les arguments nécessaires pour faire un brillant exposé sur le sujet : la voiture du futur sera électrique, efficiente et solaire (!) ou à pétrole, moyennement efficace et « sale » compte tenu de la part croissante que représentent les pétroles non conventionnels dans l’approvisionnement énergétique mondial. Pour les fidèles lecteurs d’Automobile Propre, ça n’est pas vraiment un scoop compte-tenu des différents articles déjà publiés sur le blog à ce sujet.
Hélas le sujet ne passionne pas (encore) les foules mais la tendance pourrait assez vite s’inverser étant donné les risques croissants pris par l’industrie pétrolière mondiale en matière d’exploration et d’exploitation pétrolière et les conséquences environnementales absolument dramatiques qui en découlent en cas d’accident (souvenez-vous l’explosion de la plateforme Deep Water Horizon, il y a 4 ans déjà).
Malgré les tensions inéluctables à venir sur le pétrole et son impact environnemental de plus en plus lourd, l’automobile à pétrole va continuer à vivre dans ce siècle. Toujours pour la même raison : la compacité du moteur et la densité énergétique du carburant qui va avec. Un atout majeur dès qu’il s’agit de parcourir plusieurs centaines de kilomètres sans escale sur autoroute.
En milieu urbain en revanche, l’hybridation, même légère, va rapidement devenir incontournable pour répondre aux objectifs à venir en matière de qualité de l’air et de réduction des nuisances sonores. Tous les constructeurs et leurs équipementiers y travaillent. Conséquence : d’ici à 2018, l’offre en matière de véhicules hybrides (rechargeables) va considérablement s’étoffer. Il était temps !
L’autre sujet qu’il va falloir surveiller de très prêt dans les toutes prochaines années, c’est l’évolution du coût de l’énergie solaire photovoltaïque. Un sujet sur lequel il est paradoxalement de plus en plus difficile de se faire entendre en France pour toutes les mauvaises raisons que l’on sait (…).
De fait, pour être correctement informé sur le sujet, le mieux est de suivre attentivement ce qui se passe dans plusieurs autres grands pays du monde : Allemagne, Chine, Japon, USA, Italie, etc…
Rendez-vous à intervalle régulier sur ce blog pour suivre l’inversion programmée des coûts entre d’un coté un VE rechargé exclusivement à l’énergie solaire1 et de l’autre un VT alimenté au pétrole lourd…
Vive le futur sobre et intelligent !
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